Une grosse somme est en jeu dans le procès qui oppose Jay-Z à la société Parlux. Pour remporter ce procès, Jay-Z et son équipe juridique ont opté pour l’emplois d’une méthode digne d’un film hollywoodien.
Le différent qui oppose Jay-Z à la société Parlux revient au-devant de l’actualité. En 2016, Jay-Z avait été accusé d’avoir mis un terme de façon unilatérale à son contrat avec la société. Selon Parlux, le patron de Roc Nation n’avait pas fait la promotion de l’eau de Cologne à laquelle il a prêté son nom. Selon la même société, Gold Jay Z (nom de l’eau de Cologne) n’a pas connu des jours glorieux parce que la vedette en la personne de Jay-Z ne s’était jamais présenté personnellement pour faire sa promotion.
L’argent a l’odeur de Gold Jay Z
Donald Loftus, faisant office de Directeur de Parlux à l’époque, affirme que Jay-Z a perçu 2 millions de dollars de redevances d’un accord de 2012 sans assurer la promotion du produit.
De plus, il dévoile au tribunal à travers une déclaration sous serment que Jay-Z n’a pas retourné le prototype de bouteille de l’eau de cologne. Ladite bouteille est une conception du bijoutier Jacob et a un extérieur en or de 18 carats d’une valeurs estimée à 20 000 dollars.
La société Parlux a finalement conclu que l’échec du Gold Jay Z lui a coûté des pertes qu’elle a estimées à 18 millions de dollars. Qui avait dit que l’argent n’a pas d’odeur ?
La riposte de Jay en mode auditeur
Pour sa défense, Jay-Z a déposé une contre-poursuite signalant qu’il y a bel et bien eu rupture de contrat, mais que la rupture provenait de la violation des termes du contrat par la société elle-même qui a occulté de « fournir des rapports comptables, des plans d’affaires, des ressources promotionnelles adéquates et des paiements de redevances ».
Les petites victoires mènent aux grandes
Pour la reprise de ce procès cette semaine, le service juridique de Jay dirigé par Alex Spiro a voulu recentrer le débat. L’équipe du rappeur compte bien forcer Donald Loftus à comparaître en personne pour témoigner.
Jusqu’ici, l’ex Directeur de Parlux à tenter de témoigner à distance dans la salle d’audience en raison d’une phobie du Coronavirus. Pour justifier cette faveur qu’il demande à la cour, Loftus a fourni des lettres de médecins au tribunal. Ces lettres témoignaient que la phobie du Coronavirus avait éloigné Loftus des lieux publics intérieurs depuis le début de la pandémie en mars 2020.
Selon le média Rolling Stone, la Team Jay-Z tient bel et bien une pièce à conviction pour contraindre Donald Loftus à témoigner en présentiel. Dans le dossier juridique, l’avocat de Jay-Z a écrit : « Malgré les fausses déclarations de M. Loftus et des avocats des plaignants, la pandémie ne s’est pas avérée exceptionnelle pour M. Loftus, qui vit sa vie comme il la vivait en 2019. » D’après les rapport du même média, la « Covid-19 n’a pas empêché M. Loftus de participer à des activités similaires ou plus risquées que d’assister à un procès en personne autour d’autres individus masqués et respectant la distanciation sociale ». Cette déclaration assez audacieuse, l’avocat a pu la faire grâce à la mise en exécution d’une idée ingénieuse.
L’information qui vaut peut-être les 18 millions de dollars
Pour obtenir cette pièce à conviction qui motive les lettres dans le dossier juridique, il a fallu l’emploie de gros moyens. Un sergent à la retraite de la New York Police Departement a été embauché pour espionner celui qui aurait peur du Coronavirus. Son rôle était de relever toutes les erreurs possibles afin de faire gagner le procès à son nouvel employeur.
Le résultat a été plus que satisfaisant. L’enquêteur de Jay-Z a repéré Loftus sur plusieurs événements publics. L’homme a marché dans la ville de Manhattan sans masque. Il est monté dans des bus MTA. Il s’est permis du shopping dans les épiceries et a même fait une apparition publique à la Pulaski Day Parade. Autant d’activités contraires à la présumée phobie de l’homme qui se soucie vraiment très peu de sa santé.