Public Enemy a choisi d’évincer Flavor Flav du groupe. Le crew l’a annoncé, ce dimanche, par l’intermédiaire d’un communiqué.
Depuis le 1er mars, Public Enemy et Flavor Flav, c’est de l’histoire ancienne. Le groupe aujourd’hui considéré comme un pilier du hip-hop contestataire et engagé a déclaré : « Public Enemy et Public Enemy Radio iront de l’avant sans Flavor Flav ». Cette décision est survenue suite aux critiques de Flavor Flav concernant l’engagement politique de Chuck D.
En effet, Chuck D a publiquement affiché son soutien au candidat à l’investiture démocrate Bernie Sanders , le 1er mars. Chose que le rappeur à la «Doomsday Clock», n’a du tout apprécié et qu’il a tout de suite fait savoir.
L’entrée en scène des avocats
“Si Chuck est certainement libre d’exprimer ses opinions politiques comme il l’entend, sa voix seule ne parle pas au nom de Public Enemy”.
Les avocats de Flavor Flav
Quelques jours avant le concert, le candidat démocrate a d’ailleurs reçu une lettre de mise en demeure de la part des avocats de Flavor Flav lui faisant part de certains problèmes : « Nous avons appris que Chuck, le co-créateur du groupe a soutenu la candidature de Bernie Sander à la présidence et prévoit de se produire lors d’un prochain rassemblement de Sanders. Si Chuck est certainement libre d’exprimer ses opinions politiques comme il l’entend, sa voix seule ne parle pas au nom de Public Enemy ». Il y est aussi précisé que le Flavor Flav ne soutenait, et ne soutiendra jamais aucun candidat politique et que sans lui, le groupe cesserait d’exister.
La réponse de Chuck D fut sans équivoque puisqu’il a répondu par un tweet « assassin » condamnant le comportement de Flavor Flav : « S’il y avait eu un sac de dollars, Flav aurait été au centre de la scène. Il ne fera pas de spectacles de bienfaisance. Son avocat ambulancier m’a encore poursuivi vendredi et maintenant, il reste à la maison et a intérêt à trouver un centre de désintoxication »
Après des années de brouille entre Chuck D et Flavor Flav, ce dernier quitte donc définitivement le navire. Une fin bien ironique pour un groupe qui a toujours revendiqué rapper pour dénoncer les injustices sociales.
