rappeur Maes prison ferme

Le rappeur Maes condamné à la prison ferme

Maes a connu sa sentence le mercredi 5 juin dans le cadre du procès dans lequel il est accusé et poursuivi pour des faits de violence en réunion en 2018.

Le procès de Maes au tribunal correctionnel de la 13e chambre de Paris s’est tenu le 5 juin 2024. Poursuivi pour des faits de violence en réunion, le rappeur a été condamné à la prison ferme. Les faits remontent en 2018 à la sortie d’un studio parisien. Alors que ce jugement devrait se faire en octobre dernier, le rappeur est resté à Dubaï en raison d’un showcase et a brillé par son absence. Son avocate avait tenté de le défendre en vain. La situation a donné suite à l’émission d’un mandat d’arrêt international annulé quelques jours avant le procès reporté au 5 juin 2024. C’est à cette date que la sentence a été prononcée.

Pas de mandat d’arrêt

À 13h30, heure de démarrage du procès, le rappeur Maes n’était toujours pas dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris. Le Président de la chambre, Guillaume Daieff, a tenté de s’assurer de son absence. Profitant de la situation, le procureur a tenté d’enfoncer le clou. Le rappeur « donne l’impression de défier l’institution judiciaire », a conclu le procureur. « C’est dommage, car il aurait gagné à s’expliquer ».

L’avocate de Maes, Me Diane de Condé a déclaré qu’elle ne sait pas où se trouve son client. Elle poursuit en déclarant qu’elle a reçu du rappeur un Travel Ban (interdiction de voyager) émis par les autorités de Dubaï. Cependant, elle a admis ne pas être en mesure de vérifier l’authenticité du document.

Le procureur demande une condamnation à 1 an de prison ferme, une amende de 15 000 euros et l’émission d’un nouveau mandat d’arrêt international contre le rappeur. Ce dernier s’en sort plutôt avec une peine réduite. Maes est condamné à 10 mois de prison ferme. Il devra aussi payer une amende de 10 000 euros. Le mandat d’arrêt n’a pas été émis par le tribunal.

Pour rappel, Maes et un groupe d’amis ont agressé la victime en septembre 2018. C’était à la sortie d’un studio d’enregistrement du 19e arrondissement de la capitale française. La victime s’est retrouvée avec six jours d’incapacité totale de travail suite aux coups de poing reçus au visage.

A LIRE AUSSI : Maes sort un projet « en attendant LVC », Booba réplique