Le rappeur marseillais SCH, maître incontesté du storytelling dans le rap français, a bouclé sa trilogie épique JVLIVS avec le dernier volet intitulé JVLIVS III : Ad Finem. Ce projet, attendu comme l’aboutissement de son univers artistique, n’a pas déçu. En seulement 24 heures, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le phénomène SCH continue d’imposer sa marque dans l’histoire du rap hexagonal.
Plus de 5,4 millions de streams en une journée
Sorti le 6 décembre 2024, JVLIVS III : Ad Finem a pulvérisé les records sur Spotify France. Avec plus de 5,4 millions de streams en seulement 24 heures, SCH confirme son statut de poids lourd du rap français. Cet exploit témoigne de l’attente immense autour de cet album, mais surtout de la fidélité d’une fanbase captivée par son univers narratif et musical.
Depuis le lancement du premier opus de la trilogie en 2018, SCH s’est imposé comme un conteur hors pair, tissant des récits mêlant introspection, drames et références cinématographiques. JVLIVS III s’inscrit comme la conclusion magistrale d’une œuvre qui a marqué le paysage musical français.
“Deux mille” : le morceau phare qui bouleverse
Parmi les morceaux marquants de l’album, “Deux mille” a rapidement attiré l’attention. Ce titre, empreint de nostalgie et de désillusions, évoque les espoirs brisés de la jeunesse. Certains critiques n’hésitent pas à comparer cette chanson à “Hier encore” de Charles Aznavour pour la profondeur de ses thématiques et la puissance de sa mélodie.
“C’est sans doute l’un des titres les plus introspectifs de ma carrière”, confiait SCH dans une récente interview, révélant l’importance personnelle de ce morceau dans le contexte de la trilogie.
Une trilogie qui redéfinit le rap français
Depuis JVLIVS I, SCH a construit un univers unique, où la dualité entre l’artiste et son alter ego, Giulio, reflète des luttes intérieures et des récits de gangster. Avec JVLIVS III, cette exploration touche à sa fin, offrant une vision complète et mature de son art.
L’artiste marseillais a su se réinventer à chaque opus tout en restant fidèle à son identité artistique, jonglant entre des instrumentaux léchés, des textes percutants et une mise en scène visuelle impressionnante.
La consécration d’un artiste hors normes
SCH décrit JVLIVS III : Ad Finem comme son meilleur album à ce jour. Et les premiers résultats semblent lui donner raison. En atteignant des sommets dès les premières heures, il démontre qu’il n’est pas seulement un rappeur mais un véritable artisan de la musique, capable de toucher l’âme de son public.
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