L’univers du rap continue de bousculer les codes du langage. Après des termes comme “les bails” ou “go”, c’est au tour de l’expression “gâté”, popularisée par SCH, de tenter son entrée dans le prestigieux Petit Robert. Une reconnaissance qui témoigne de l’impact culturel du rap en France. Retour sur un moment mémorable dans l’émission Hot Ones , où SCH a appris cette nouvelle surprenante.
Une expression devenue culte
Dans l’univers du rap français, SCH est connu pour son style unique et ses punchlines marquantes. Avec “gâté”, il a su captiver non seulement son public, mais aussi le langage courant. Utilisée pour exprimer tendresse et affection, cette expression a dépassé les frontières de la musique pour s’inviter dans les conversations quotidiennes. Origine du fils ? Un mélange d’argot et de poésie propre au “S”.
Une annonce qui enflamme SCH
Lors de son passage dans Hot Ones, SCH a vécu un moment inattendu. Après avoir affronté les sauces les plus pimentées, l’animateur Kyan Khojandi lui annonce que des démarches ont été entreprises pour faire entrer “gâté” dans le dictionnaire. Entre rires et émotion, SCH découvre qu’une étape officielle a même été franchie avec Géraldine Moinard, directrice de rédaction du Petit Robert, présente pour valider la définition de l’expression.
Une définition officielle en préparation
Dans une ambiance décontractée, SCH, l’animateur et Géraldine Moinard se penchent sur une définition plus précise. Résultat ? “Appellatif affectif”, un terme qui capture l’essence du “gâté”. Derrière cet éclat de spontanéité se cache une démarche sérieuse : intégrer une expression issue du rap dans un dictionnaire de référence, une première pour SCH et une preuve de l’influence du rap sur la langue française.
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Une reconnaissance pour le rap
Si “gâté” fait son entrée dans le Petit Robert en mai prochain, cela marquera une nouvelle victoire pour le rap français. Longtemps marginalisé, ce genre musical prouve aujourd’hui son rôle central dans l’évolution culturelle et linguistique. SCH, avec sa plume et son charisme, devient ainsi l’un des ambassadeurs de cette transformation. Ce succès serait aussi une preuve de l’acceptation progressive de l’argot dans les sphères académiques.
