Les secrets cachés des noms de scène de Jul, Koba LaD, SCH et bien d’autres rappeurs français

Dans l’univers du rap, chaque nom de scène a une histoire unique, souvent liée aux origines, aux quartiers ou aux influences personnelles de l’artiste. Pour beaucoup de rappeurs français, choisir un pseudonyme est un véritable acte de création qui reflète leur identité artistique. Mais que cachent ces noms qui font vibrer les foules ? Découvrez les secrets et les anecdotes derrière les alias de certains des plus grands rappeurs français comme Jul, Koba LaD et SCH.

Jul : La simplicité au service de l’efficacité

Jul, véritable pilier du rap français, a choisi un pseudonyme qui semble aussi simple que sa musique est percutante. Né Julien Mari, le rappeur marseillais a d’abord tenté «Juliano 135», un clin d’œil à son quartier du 135, Chemin de Saint-Jean du Désert. Mais c’est en optant pour «Jul», composé des trois premières lettres de son prénom, qu’il trouve finalement l’identité parfaite. Un nom court, efficace, qui est rapidement devenu un signe de ralliement, notamment grâce à son fameux geste de mains formant les lettres «J», «U» et «L».

SCH : L’acronyme mystérieux

SCH, alias Julien Schwarzer, a également cherché du côté de son nom de famille pour forger son identité musicale. Après avoir débuté sous le nom de «Schneider», il choisit finalement de raccourcir son pseudonyme en 2014, en optant pour «SCH». Cet acronyme renforce le côté énigmatique du rappeur marseillais, tout en conservant une continuité avec son ancien nom. Cette simplicité lui permet de se démarquer tout en préservant une part de mystère.

Koba LaD : Un hommage à un personnage et à ses racines

Koba LaD, de son vrai nom Marcel Junior Loutarila, puise son inspiration dans ses références culturelles et son quartier. Son pseudonyme rend hommage à Koba, un personnage de la planète des singes, symbole de rébellion. Quant à «LaD», c’est une référence à son groupe de jeunes amis «La Défense». Une combinaison qui fait écho à ses convictions, tout en affirmant son appartenance à son cercle proche.

Tiakola : Un surnom qui sonne comme une évidence

Tiakola, jeune étoile montante du rap français, doit son nom à un surnom donné par un ami de son quartier. Originaire des 4000 à La Courneuve, William Mundala, de son vrai nom, voit dans ce surnom une sonorité unique. Ce pseudonyme, simple mais accrocheur, est devenu indissociable de l’artiste, tout comme son style musical.

Gazo : L’esprit de quartier dans un nom

Pour Gazo, né Ibrahima Diakité, le choix du pseudonyme a été presque naturel. Issu de l’argot de son quartier, le mot «gars» est modifié en «Gazo», un surnom que lui et ses amis utilisaient. Ce nom reflète non seulement l’origine urbaine de l’artiste, mais aussi sa volonté de rester connecté à ses racines, tout en conquérant le sommet de la scène rap française.

Soprano : Une voix qui marque

Soprano, de son vrai nom Saïd M’Roumbaba, doit son surnom à ses amis d’enfance. Doté d’une voix aiguë et puissante, il se voit rapidement surnommé «Soprano», en référence à la tessiture vocale la plus haute dans l’opéra. Ce pseudonyme est rapidement devenu emblématique de son style musical, alliant mélodie et puissance.

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Orelsan : Une passion pour le Japon

Aurélien Cotentin, plus connu sous le nom d’Orelsan, puise dans sa passion pour la culture japonaise pour créer son pseudonyme. «Orel» est bien sûr une version abrégée de son prénom, tandis que «san» est un suffixe honorifique japonais signifiant «monsieur». Une fusion parfaite entre sa personnalité et son amour pour le pays du soleil levant.

Gims : Du manga aux séries américaines

Gims, anciennement connu sous le nom de Maître Gims, s’est inspiré de plusieurs influences pour créer son pseudonyme. D’abord surnommé ainsi par son frère, qui trouvait que cela sonnait comme un nom américain, Gims a voulu associer ce pseudonyme à sa passion pour les arts martiaux et les mangas. En 2019, Gandhi Djuna annonce cependant vouloir simplifier son nom en supprimant «Maître», qui prêtait parfois à confusion, pour ne conserver que «Gims».

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Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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