Shone, le manager de Freeze Corleone révèle des secrets renversants au sujet des disques d’or

La SNEP ne les fabrique pas.

Depuis la distribution de la musique a pris une grande ampleur sur les plateformes de streaming, les rappeurs se battent à distance. Ils se comparent au sujet du nombre de vente ou d’écoute. C’est pour mieux évaluer cela que les certifications en disque d’or, de platine ou de diamant ont été initiées. Cependant, les artistes ne les reçoivent pas de la part du SNEP. C’est ce que Schone a révélé sur les réseaux sociaux.

Une question d’autocélébration

Le manager de Freeze Corleone est connu pour ne pas avoir sa langue dans la poche. Le doigt facile, il tweet régulièrement pour se prononcer sur tout type d’actualité. Il en a donné la preuve au sujet des certifications. Il a clairement indiqué que les récompenses au sujet des certifications sont confectionnées par les artistes eux-mêmes. « Les disques d’or que vous voyez ce n’est pas la SNEP qui donne ça », annonce-t-il d’entrée. « Tu fais ta liste, ton visuel tu vas voir un fabriquant tu payes et tu les reçois. »

Le plus surprenant, c’est qu’il explique qu’il n’y a pas de récompense en numéraire non plus. « Aussi ya rien en roro dedans. J’ai dis ça a un boug il me croyait pas. Et oui »

Cette déclaration vient remettre en cause les cérémonies de remise de disque d’or qu’organisent finalement les artistes au cours de divers concerts. De plus, Shone risque de faire désintéresser les internautes et les mélomanes de la course aux certifications.

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Il explique ensuite le but des disques d’or. « Au-delà de l’aspect “sportif” de la chose (les records en dollars font depuis longtemps la joie du Guinness Book), l’attribution de disques d’or joue un rôle crucial pour les compagnies discographiques. Elles ont d’ailleurs inventé ce jeu, dans un exercice malin d’autocélébration de leurs artistes. Le premier disque d’or a été remis en février 1942 au tromboniste et chef d’orchestre américain Glenn Miller par son label RCA Victor, pour la vente alors record de 1,2 million de 78 tours de son Chattanooga Choo Choo. »

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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