Alors que le monde du rap se prépare à faire ses adieux à Fianso, Sofiane Zermani, l’homme derrière l’icône, s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa carrière d’acteur. Avec le film « Barbès, Little Algérie », réalisé par Hassan Guerrar, Sofiane incarne un personnage complexe et profondément attaché à ses racines. Ce film, qui sortira le 16 octobre, s’annonce comme une œuvre poignante et révélatrice des tensions identitaires dans un Paris en pleine mutation.
Un adieu au rap, un bonjour au cinéma
Fianso, le rappeur, est mort, laissant place à Sofiane Zermani, l’acteur. Après avoir marqué l’industrie du rap avec des albums percutants et une présence médiatique intense, Sofiane a décidé de tourner la page pour se concentrer pleinement sur sa carrière cinématographique. Cette transition n’a rien d’étonnant pour ses fans, qui ont vu son talent éclater au grand jour dans des productions telles que « Les Sauvages » et « Sous Emprise ». Mais c’est avec « Barbès, Little Algérie » que Sofiane pourrait bien atteindre un nouveau sommet artistique.
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Un film ancré dans l’authenticité de Barbès
Réalisé par Hassan Guerrar, « Barbès, Little Algérie » plonge le spectateur dans le quartier éponyme de Paris, un lieu vibrant de vie et de diversité. Le film raconte l’histoire de Malek, un Français d’origine algérienne, tiraillé entre son identité française et ses racines algériennes. À travers les yeux de Malek, incarné par Sofiane Zermani, le film explore les défis et les contradictions auxquels font face les descendants d’immigrés dans une société en pleine transformation. Le choix de Sofiane pour ce rôle n’est pas anodin ; son vécu et sa sensibilité apportent une profondeur inédite à ce personnage en quête de réconciliation avec lui-même.
Hassan Guerrar, un réalisateur engagé
Hassan Guerrar n’en est pas à son premier coup d’essai. Connu pour ses œuvres engagées, le réalisateur a déjà marqué les esprits avec des films comme « La Cour des Miracles » et « Les Meutes ». Avec « Barbès, Little Algérie », il continue de creuser le sillon du cinéma social, en mettant en lumière les réalités complexes de la mixité sociale dans un Paris en pleine gentrification. En choisissant Sofiane Zermani pour incarner Malek, Guerrar mise sur l’authenticité et la puissance émotionnelle, offrant ainsi une nouvelle dimension à son cinéma.
Sofiane Zermani, entre deux mondes
Le personnage de Malek, interprété par Sofiane, incarne cette génération d’enfants d’immigrés qui se sentent souvent « étrangers partout, chez eux nulle part ». Ce sentiment de dualité, bien connu de Sofiane, transparaît à travers son jeu d’acteur. Dans « Barbès, Little Algérie », Malek découvre le quartier de Barbès avec un regard neuf, celui de quelqu’un qui redécouvre une culture qu’il avait longtemps mise de côté. Le film est non seulement un hommage à Barbès, mais aussi une réflexion sur l’identité et l’appartenance.
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