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Suge Knight ne reconnaît pas la légitimité de l’accord d’achat de Death Row Records par Snoop Dogg

L’ancien PDG du label n’a rien contre Snoop Dogg. Il accuse plutôt son ancien associé Harris de fraude à la faillite.

Snoop Dogg est depuis février 2022 le nouveau propriétaire de Death Row Records. Le rappeur a acquis le label avec lequel il a commencé sa carrière dans les années 90 par le biais de MNRK Music Group. Cette opération a une grande portée historique pour Snoop, mais aussi pour Suge Knight qui a décidé d’en parler.

Suge Knight rompt le silence

Suge Knight a vraiment le droit de se prononcer sur le changement de propriétaire qui est survenu à propos de Death Row Records. Il s’agit du label qu’il a lui-même cofondé.

C’est depuis la prison de l’État de Californie que l’ancien PDG du label a décidé de s’exprimer en accordant une interview à TMZ. Suge remet en cause la légalité de l’accord. Il affirme que son associé Michael “Harry-O” Harris avait commis une fraude à la loi sur les faillites afin de lui prendre la société. Il fait allusion sans doute à la procédure de déclaration de faillite. Cette procédure mal ficelée selon Suge a permis de transférer en 2013, grâce à un jugement par défaut, le label à MNRK.

Malgré cela, Suge dit que Death Row Reecords ne sera pas le même label sans lui. Il s’agit d’une manière de remettre en cause le talent de Snoop. À ce sujet, TMZ a voulu savoir si le nouveau propriétaire n’était pas la tête pensante depuis le début. La réponse de Suge montre bien qu’il n’en veut pas trop à Snoop.

Quant à accuser Snoop d’être dans le coup de la faillite, Suge n’a pas vraiment été clair. Par contre, il est certain que son associé Michael Harris est bien dans le coup et laisse donc entrevoir une probable complicité. « Mais il y a un problème : Snoop a un partenaire, Michael Harris. Ils ont commis une fraude, une faillite frauduleuse. Je n’ai pas perdu ma société en faisant quoi que ce soit de mal. Ils sont entrés et l’avocat ne s’est pas présenté, et ils ont obtenu un jugement par défaut ».

Le prisonnier a poursuivi en expliquant qu’il ne s’est pas vite rendu compte de la tromperie. « J’ai réglé le jugement. Ils se sont retournés et ont dit que je n’avais pas réglé le jugement. Mais ils ont commis une fraude à la faillite, ce que nous avons découvert avec certitude la semaine dernière. Lorsqu’ils ont déposé leur bilan en 1995, ils ont dit que cela n’avait rien à voir avec Death Row. »