La tournée mondiale de Travis Scott, dédiée à son album à succès UTOPIA de 2023, a captivé les foules, mais en coulisses, l’artiste a vécu une véritable désillusion. Furieux contre Show Motion Engineering (SME), la société en charge de la production de sa scénographie, le rappeur texan a déposé une plainte, réclamant 100 millions de dollars pour des dommages liés à la rupture de contrat, à une utilisation abusive de son image et à des pertes financières considérables.
Une promesse non tenue
Travis Scott et son équipe juridique reprochant à PME de ne pas avoir respecté leur engagement contractuel. La société aurait promis de concevoir un décor de scène personnalisé pour la tournée UTOPIA. Selon les documents judiciaires, SME n’aurait pas présenté la scène pour une inspection avant livraison, une étape pourtant essentielle avant tout paiement final. Face à ce manquement, Travis Scott a suspendu les versements, ce qui aurait conduit SME à retenir le décor, compromettant ainsi la vision artistique du rappeur pour ses concerts.
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Exploitation illégale de l’image et de la marque de Travis Scott
Les accusations ne s’arrêtent pas là. SME est également accusée d’avoir utilisé l’image, le nom et des designs protégés par le droit d’auteur de Travis Scott pour promouvoir son propre site internet et attirer de nouveaux clients, sans autorisation. Cette exploitation non consentie, selon l’équipe juridique de l’artiste, aurait causé un préjudice important à la marque Travis Scott et à sa société XX Global.
Des demandes de réparation colossales
Dans sa plainte, l’artiste demande des réparations financières s’élève à :
- 5 millions de dollars pour violation du droit d’auteur,
- 10 millions de dollars correspondant aux bénéfices que PME aurait générés en utilisant ses designs protégés,
- 100 millions de dollars pour l’exploitation abusive de son image, son nom et sa marque.
Son avocat, Edwin F. McPherson, souligne que les actions de SME transmettent une intention malveillante visant à nuire à l’artiste, ce qui justifie, selon lui, l’octroi de dommages-intérêts exemplaires.
Un conflit révélateur des enjeux dans l’industrie musicale
Cette affaire met en lumière les tensions fréquentes entre artistes et prestataires dans l’industrie du divertissement, où les aspects créatifs et financiers se croisent. Pour Travis Scott, cette bataille judiciaire n’est pas seulement une question de justice contractuelle, mais aussi une défense de son intégrité artistique et de sa marque.
Un futur sous haute surveillance
Alors que l’affaire suit son cours, cette querelle judiciaire pourrait bien redéfinir les standards des collaborations entre artistes et prestataires techniques. Pour Travis Scott, l’objectif est clair : obtenir réparation et envoyer un message fort à ceux qui tentaient de tirer profit de son succès sans respecter les règles du jeu.
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