Ils demandent qu’il participe à un programme de désintoxication.
Tory Lanez connaîtra sa condamnation la semaine prochaine dans le cadre de l’affaire de fusillade sur Megan Thee Stallion. Avant que la condamnation ne soit prononcée, les avocats du chanteur tentent de lui obtenir une incarcération en résidence surveillée.
Un motif d’alcoolisme est avancé
Selon le journaliste Meghann Cuniff, les avocats de Tory Lanez ont déposé le mardi 1er août un mémo de 41 pages. Dans le document judiciaire, la défense de l’artiste explique que Tory souffrait d’alcoolisme au moment de l’incident. Cet argument a pour but de faire réduire la culpabilité de celui que la justice reconnaît comme ayant tiré dans les pieds de la chanteuse Meg.
Pour prouver l’alcoolisme de leur client, les avocats Jose Baez et Ed Welbourn ont ajouté au mémo un rapport médical. Ce dernier émane d’un psychologue qui a examiné Tory en prison le mois dernier. Le bilan médical du psychologue évoque les traumatismes subis par Tory dans son enfance. Il s’agit de la violence, des abus, du chagrin et de la négligence qu’il a subie en grandissant. L’ensemble de ces traumatismes a contribué à développer le problème d’alcoolémie chez le mis en cause.
Le psychologue a également parlé de la mort de la mère de Tory alors qu’il avait 11 ans. Il n’a pas omis le séjour de l’artiste chez trois amis de son frère « dans un quartier infesté par le crack et en proie à la violence ».
Si dans un premier temps, il est question de traumatisme subi dans l’enfance, le rapport ajoute que les effets de ces incidents ont continué même à l’âge adulte de l’artiste. Le document judiciaire montre que Tory Lanez aurait continué à consommer de l’alcool et de la marijuana « pour faire face au stress et aux traumatismes non résolus de son enfance ».
Le journaliste Cuniff a précisé le contexte de ce mémo dans un Tweet. « C’est un mélange intéressant de “je suis innocent, mais si je suis coupable, c’est parce que mon alcoolisme est un trouble mental” ».
N’étant pas éligibles à la probation, Tory Lanez et son conseil d’avocat tentent l’option de la mise à l’épreuve en brandissant la loi californienne. Cette dernière prévoit des exceptions dans les cas inhabituels, et les avocats affirment que le cas de Lanez « est un cas inhabituel dans lequel les intérêts de la justice seraient mieux servis si M. Peterson se voyait accorder une mise à l’épreuve ».
En cas d’échec, les avocats tenteront d’obtenir une peine inférieure de trois ans pour leur client.
Rendez-vous le 7 août pour savoir ce que décidera le juge David Herriford.