Le réalisateur du clip « À l’ammoniaque » a révélé les dessous de la réalisation de ce visuel.
Le groupe PNL a connu beaucoup de succès en musique. Parmi tant d’autres morceaux à succès se trouve le clip de « À l’ammoniaque ». Ce visuel sorti en 2018 comptabilise plus de 162 millions de vues. Étant donné que Ademo et Nos n’accordent jamais d’interview, la presse n’a pas eu l’occasion d’en savoir plus sur les conditions de réalisation de ce clip. C’est désormais chose faite grâce à Mouloud Achour qui s’est entretenu avec Kim Chapiron, réalisateur du clip.
Toutes les scènes étaient vraies
« À l’ammoniaque » est sorti en 2018. Il s’agit du premier extrait de l’album « Deux frères ». Tourné dans le désert, le clip suscite de nombreuses interrogations. Ces dernières ont toutes trouvé réponse dans l’interview accordée par Kim Chapiron.
Dans l’entretien, Kim assure que travailler avec les deux frères était une expérience particulière. Il confie que la réalisation de ce clip a pris trois mois de dur labeur. « En effet, il y a quelques semaines de fabrication. Alors le clip “À l’ammoniaque” de PNL a été pour moi une immersion totale. Un travail avec les frères justement, ça a duré trois mois 24 heures sur 24 », a-t-il ajouté. « On a passé nos jours et nos nuits à essayer de traduire les paroles du texte. Je ne sais plus d’où vient cette idée de remettre le hall de leur cité au milieu du désert. Le morceau nous parlait de désert, on avait des images de désert. Donc ça, ça a été le point de départ. »
L’étape suivante était le tournage et là aussi, Kim n’a pas manqué de révéler le plan de travail. « Le chef décorateur est donc parti aux Tarterets faire des photos d’absolument tout, exactement le nombre de boîtes aux lettres. Les distances, tout a été respecté. On est parti dans le désert, en Afrique du Sud, installer un vrai hall. Toutes ces images sont absolument véridiques. »
Kim a reconnu qu’il n’avait auparavant jamais travaillé avec un groupe aussi impliqué dans la réalisation de son clip. Le réalisateur garde une forte impression du groupe. Au-delà de cela, il a dit ne pas vouloir faire plus de révélations puisque « certains secrets de fabrication doivent rester entre ceux qui l’ont vécu. »