Le rappeur du 93 va pouvoir reprendre sa carrière en main, après avoir été placé en garde à vue suite à une perquisition à son domicile.
Le rappeur Sevranais, Da Uzi, avait été placé en garde à vue il y a quelques jours. Après une perquisition menée à son domicile de Noisy-le-Grand, les policiers avaient mis la main sur 4 kilos de cannabis, une arme de poing et 6000 euros en liquide. Le rappeur avait été placé en garde à vue puis en détention provisoire, puis etait en attente de son procès qui a eu lieu le 31 mai. Il était inculpé pour trafic de stupéfiants et détention d’arme à feu. Le rappeur avait été interpellé par la BAC, accompagné par un ami rappeur, qui a été relâché par la suite.
Contrôle d’identité illégal
Mais le tribunal a jugé que cette opération était illégale ce qui a contraint les autorités à remettre en liberté l’artiste de Seine-Saint-Denis. La cour a en effet estimé que “le contrôle d’identité était illégal” tout en expliquant qu’il ne pouvait pas reposer “exclusivement sur la base du renseignement”. Le rappeur a donc été relaxé des accusations de “transport, détention et acquisition de stupéfiants, acquisition et détention non autorisées d’armes de catégorie B”.
En effet, selon Le Parisien, Da Uzi a été dénoncé par un appel anonyme et la cour a rappelé que ce type de renseignements ne peut pas suffire à susciter une intervention, qu’il faut que ce type de renseignement soit étayé par d’autres indices allant dans le même sens recueillis lors d’une enquête en bonne et due forme. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’allait la plaidoirie de l’avocat de l’artiste, Me Naïri Zadourian. Elle a été suivie par la cour. La présidente a en effet déclaré : “Les policiers ont monté une procédure avec un problème juridique. Ça ne veut pas dire qu’il faut recommencer vos bêtises !”
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