Sean Combs, plus connu sous le nom de Diddy, a lancé de graves accusations contre les autorités fédérales. Selon son avocat, Marc Agnifilo, la cellule de l’artiste au Metropolitan Detention Center de Brooklyn aurait été perquisitionnée illégalement. Lors de cette descente, les enquêteurs auraient saisi des documents protégés par le secret professionnel de l’avocat, incluant des notes stratégiques concernant son procès pour trafic sexuel prévu en mai prochain. Ces révélations, rapportées dans des documents juridiques récents, mettent en lumière ce que l’équipe de défense qualifie de violation flagrante des droits constitutionnels de Diddy.
Des droits constitutionnels bafoués ?
L’équipe juridique de Diddy accuse les autorités fédérales d’avoir enfreint plusieurs amendements de la Constitution américaine, notamment les quatrième, cinquième et sixième amendements. Ces derniers protègent les citoyens contre les perquisitions illégales, garantissent le droit au silence, et assurent une défense juste et équitable.
Pour Agnifilo, cette saisie va bien au-delà d’un simple excès de zèle : « La prise ciblée de documents liés à la préparation du procès constitue une conduite scandaleuse du gouvernement. » Il appelle à une enquête approfondie pour identifier les responsables de cette action, du donneur d’ordre aux exécuteurs.
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Un conflit autour de la détention de Diddy
Les tensions ne s’arrêtent pas à la perquisition. L’avocat de Diddy conteste également le maintien en détention de son client, arguant qu’il est injustifié. Selon lui, les procureurs auraient utilisé les documents saisis pour alimenter leur dossier, tout en refusant de libérer Diddy sous caution.
Pour sa défense, le gouvernement affirme que le magnat du label Bad Boy aurait tenté de manipuler son procès depuis la prison. Une accusation que la défense réfute catégoriquement, dénonçant une tentative de porter atteinte à l’intégrité du procès.
Un appel à une justice immédiate
Face à cette situation, l’équipe de Diddy demande une audience urgente. Son avocat insiste pour que les documents saisis soient restitués et que leur contenu soit exclu de toute procédure judiciaire. « Il s’agit d’un sujet de grave souffrance qui doit être traité immédiatement », a déclaré Agnifilo, appelant à une intervention rapide du tribunal.
Une bataille judiciaire à suivre de près
Alors que Diddy fait face à l’un des combats les plus cruciaux de sa carrière, ces accusations viennent encore complexifier un procès déjà très médiatisé. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la protection des droits des détenus, même dans des cas aussi sensibles que celui-ci.
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