Le rappeur canadien Drake s’apprête à défendre sa cause devant la justice dans une affaire qui secoue l’industrie musicale. Une audience a été fixée au 20 décembre 2024 pour examiner sa requête contre Universal Music Group (UMG) et Spotify. Au cœur du conflit : des accusations de manipulation et de diffamation autour du morceau polémique de Kendrick Lamar, intitulé Not Like Us. Cette confrontation pourrait dévoiler des pratiques controversées dans l’univers du streaming musical.
Les accusations explosives de Drake
Dans sa pétition, Drake pointe du doigt une stratégie délibérée orchestrée par UMG et Spotify pour favoriser le succès de Not Like Us. Il accuse les deux géants d’avoir eu recours à des moyens peu éthiques, tels que des robots, des pots-de-vin, et d’autres outils pour gonfler artificiellement la popularité du morceau. Plus grave encore, le rappeur affirme qu’UMG aurait permis la diffusion de paroles accusatrices, où Kendrick Lamar le qualifie de « prédateur sexuel ».
Selon les documents juridiques, Drake considère que cette campagne dépasse les « pratiques commerciales ordinaires » et vise à ternir son image tout en manipulant les classements musicaux.
Une audience qui divise les observateurs
Cette affaire a provoqué des réactions atténuées sur les réseaux sociaux. Certains voient dans cette démarche une tentative de Drake de mettre en lumière les failles et la corruption supposée du milieu musical. D’autres, en revanche, jugent qu’il agit par jalousie face au succès de Kendrick Lamar.
Des figures influentes, comme Funkmaster Flex, se rangent du côté de Drake. Dans un long message publié sur X (anciennement Twitter), Flex a détaillé les pratiques financières opaques qui, selon lui, empêchent les artistes indépendants d’émerger. À l’opposé, Ebro Darden, animateur sur Apple Music, doute de l’issue favorable pour Drake, rappelant que des enquêtes similaires n’ont souvent menées à rien de concret.
Un précédent pour l’industrie musicale ?
Cette bataille juridique ne se limite pas à un simple conflit entre deux superstars. Si Drake réussit à prouver ses accusations, cela pourrait entraîner des répercussions majeures sur les pratiques des labels et des plateformes de streaming. La question des écoutes artificielles et des relations entre labels et diffuseurs est au cœur des préoccupations dans une industrie de plus en plus dominée par les algorithmes.
En attendant le verdict
Le 20 décembre sera une date clé pour cette affaire qui mêle rivalité artistique, enjeux économiques et questions d’éthique. Que Drake parvienne ou non à prouver ses accusations, cette audience marquera un tournant dans les débats sur la transparence et la justice dans l’industrie musicale.
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