La Fête du Bruit dans Landerneau, l’un des événements musicaux les plus attendus de l’année, a pris un virage inattendu pour son édition 2024. Alors que le festival est traditionnellement associé à des genres tels que le rock et la pop, c’est le rap qui a cette fois-ci volé la vedette dès le premier soir.
Un choix stratégique ou une simple coïncidence ?
Le 9 août 2024, la scène de Landerneau vibrera sous les beats percutants de Josman, Gazo, IAM, et d’autres figures emblématiques du rap français. Pour Arthur Le Lann-Bernard, programmateur du festival, regrouper autant de rappeurs dès le premier soir n’était pas une décision délibérée. “C’est une question de calendrier,” affirme-t-il. Mais cette explication, bien que plausible, n’écarte pas l’impact symbolique de ce choix.
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Le rap : un courant musical incontournable
Ce tournant vers le rap n’est pas anodin. “C’est le courant musical numéro un en ce moment,” reconnaît Arthur Bernard. Avec une popularité grandissante auprès des jeunes – et pas seulement – le rap s’est imposé comme un genre majeur qui transcende les générations. À la Fête du Bruit, la moyenne d’âge des festivaliers se situe entre 18 et 24 ans, mais le public rap est bien plus large, rassemblant des fans de toutes les tranches d’âge.
Une soirée sous le signe de la diversité rap
Loin de se contenter de mettre en avant de jeunes talents, la Fête du Bruit a également choisi d’inviter des figures historiques du rap. Le groupe IAM, légende incontestée du rap français, revient sur scène après avoir dû annuler leur performance en 2021. Cette présence de pionniers aux côtés de la nouvelle génération symbolise une soirée placée sous le signe de la diversité rap. Des punchlines tranchantes de Gazo aux textes introspectifs de Josman, la soirée s’annonce intense et éclectique, à l’image de l’évolution du rap en France.
Le rock, toujours présent, mais en retrait
Cependant, si le rap domine cette première soirée, Arthur Bernard tient à rassurer : “Nous ne voulons pas oublier le rock, ça reste notre âme.” La Fête du Bruit ne renonce pas à ses racines, mais reconnaît l’importance de s’adapter aux goûts du public. Le rock, bien que moins présent que les années précédentes, aura toujours sa place, preuve que le festival reste fidèle à son identité tout en évoluant avec son temps.
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