JAY-Z, connu pour son flair en affaires, aurait discrètement rompu ses liens avec Monogram, sa marque de cannabis ultra-premium, bien avant que The Parent Company (TPCO), la société mère, n’enregistre une perte abyssale de 500 millions de dollars en 2022. Ce départ anticipé intrigue et suscite des questions sur sa capacité à anticiper les difficultés financières.
Monogram : une vision ambitieuse, mais un marché impitoyable
Lancé en 2020, Monogram promettait une expérience de cannabis de luxe. La marque s’était associée à des noms prestigieux comme le réalisateur Hype Williams et avait bénéficié d’une couverture médiatique dans des publications telles que GQ, Vogue et Vanity Fair.
Cependant, malgré ses efforts marketing spécialisés et ses pré-roulés à 50 dollars, la marque n’a pas réussi à convaincre sur le marché hyperconcurrentiel de la Californie. Seth Yakatan, expert en cannabis, n’a pas hésité à qualifier le produit de “milieu de gamme”, loin des standards ultra-premium promis.
Un désastre annoncé pour The Parent Company
TPCO, la société mère de Monogram, a été absorbée par Gold Flora après avoir accumulé des pertes massives. En 2023, la nouvelle entité a encore enregistré un déficit de 56 millions de dollars, renforçant l’idée d’un modèle économique insoutenable. Pour JAY-Z, ce désastre semble avoir été anticipé. Une source proche du rappeur a révélé qu’il s’était retiré “il ya des années”, entraînant ainsi de s’associer à un échec rémanent.
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JAY-Z : un flair pour les affaires ou un coup d’éclat ?
Le départ de JAY-Z de Monogram remet en lumière son impressionne carrière d’entrepreneur. En 2019, il devient le premier milliardaire du hip-hop grâce à des investissements judicieux, notamment dans la musique, le champagne (Armand de Brignac) et la tech (Tidal). Sa valeur nette dépasse aujourd’hui les 2,5 milliards de dollars, selon Forbes.