Elle sait que cela ne le ramènera pas à la vie mais la mère de Juice WRLD, Carmella Wallace veut attirer l’attention de l’opinion publique sur l’inaction des proches de son fils. Elle les accuse d’avoir laissé son fils aller à la mort sans vraiment l’aider.
Juice WRLD est un rappeur dont la disparition suite à une overdose a attristé l’industrie musicale. Sa mort avait plongé le rap game dans un deuil comparable à celui que traversent les rappeurs de Paper Route Empire après la mort en novembre 2021 de Young Dolph.
Juice avait quand même réussi à se rendre immortelle à travers les plus de 3000 morceaux qu’il avait enregistrés et qui continuent de sortir à titre posthume. Ainsi, le 10 décembre 2021 avait servi de date de lancement du deuxième album à titre posthume, Fighting Demons, du regretté Juice WRLD. Cet album expose les combats du rappeur contre la toxicomanie et vise également à aider de nombreuses victimes à sortir gagnant de ce combat. Seulement que la mère du défunt rappeur n’est pas certaine que son fils a vraiment bénéficié d’un tel soutien venant de son entourage de ce temps.
La mère de Juice WRLD gâche l’ambiance
Carmella Wallace, mère de Juice WRLD a essuyé ses larmes et s’est assise au Tamron Hall Show. Elle s’est illustrée avec son combat perpétuel contre la toxicomanie qui lui a pris son fils. Cette fois-ci dans le Tamron Hall Show, elle émet quelques doutes sur l’envie réelle et manifeste des proches de Juice WRLD de l’aider à gagner contre sa dépendance et ses problèmes de santé mentale.
Pour ne pas paraître accusatrice, elle a plutôt commencé par mettre les événements de cette époque sur le coup de la jeunesse et à accuser son fils de ne pas avoir choisi des gens capable de lui demander d’arrêter de se tuer à petit feu. Une autre manière assez drôle de dire que l’entourage de Juice WRLD aimait voir son fils se droguer. « J’avais juste l’impression que son meilleur intérêt n’était pas surveillé », a déclaré Wallace. «Je pense que les gens avaient leurs propres agendas et qu’ils aimaient le style de vie. Et ils étaient jeunes aussi, donc ils ne voient pas les choses comme nous les voyons, mais il n’avait tout simplement pas les gens en place pour lui dire d’arrêter. Il n’avait pas mis en place ce système de soutien. ».
Tout le monde s’inquiétait sauf le cercle immédiat de Juice WRLD
La maman de Juice WRLD a poursuivi son intervention en rappelant qu’elle avait tout fait pour que son fils s’en sorte mais elle n’avait pas reçu le soutien de ceux qui étaient vraiment les proches de son fils. « Je lui ai fait part de mes craintes qu’il fasse une overdose et je l’ai encouragé à parler au psychologue avec qui j’ai arrangé qu’il parle », a-t-elle dit dans un premier temps avant de poursuivre et de taper dans la fourmilière pour pointer du doigt ceux du cercle intime. « Mais il avait dix-neuf ans et il savait tout, et les gens autour de lui, certains d’entre eux me contactaient, mais pas le cercle intime. »
Une responsabilité de dégagé
En accusant le cercle fermé de Juice WRLD de ne pas avoir pesé lourd pour sauver son fils, Carmella Wallace attire l’attention sur l’importance d’être bien entouré et de surtout avoir confiance en la capacité des proches à tirer les victimes vers le haut. Ainsi, il ne suffit pas juste de mots pour sensibiliser. Elle s’en est rendu compte elle-même et a révélé, toujours à Tamron Hall Show, comment elle avait averti son fils avant sa mort.
Son expérience a été suscitée par l’écoute d’un morceau disponible sur le deuxième album studio Death Race For Love, de son fils. Le morceau était comme une vision de ce qui allait arriver à Juice WRLD dans quelques mois. « J’ai été très honnête avec lui à propos de ma peur. », avait commencé à confier la mère de Juice. « Je me souviens qu’il y a eu un incident où j’avais fini de travailler et de faire des courses, j’ai dit : « Je veux mettre une de ses chansons. Ce jour-là, j’écoutais une chanson intitulée “Stuck in a maze” et j’ai commencé à pleurer. »
Elle a essayé de raisonner son fils avec la menace de ne pas arrêter de pleurer s’il mourrait par overdose. « J’ai juste pleuré. Et c’était des mois avant sa mort. J’avais tellement peur, et je lui ai dit ça, j’ai partagé mon expérience avec lui. Je lui ai dit : “Si tu meurs comme ça, ça changera ma vie pour toujours, je ne serai plus la même”, je n’ai pas pu arrêter mes larmes. Je savais qu’en fin de compte, il fallait se faire aider, sinon on ne s’en sortirait pas. »