Les 5 points négatifs d’un label major selon Fababy

Le rappeur s’est trouvé la nouvelle passion de YouTuber.

Dans le numéro du 25 août, Fababy s’est attardé sur les réalités entourant le fonctionnement d’un label major et d’un label indépendant. Pour cela, il a exposé les points positifs et les points négatifs d’un label major. Voici pour vous l’essentiel à retenir des points faibles d’une grande maison de disque.

5 points négatifs selon Fababy

Fababy a estimé que les grandes maisons de disques ont une faiblesse liée à la direction artistique. Cette faiblesse se manifeste par les choix de morceaux à promouvoir. Alors qu’un artiste à un autre morceau comme coup de cœur, le label major misera sur un tout autre. Le critère de choix principal est la potentialité du morceau à rapporter de l’argent au label. Ainsi l’artiste se retrouve contraint de faire une musique qu’il n’aime pas forcément.

Le second point est lié à la gestion des revenus de la carrière de l’artiste. Le rappeur explique que c’est le label qui encaisse la grosse marge de bénéfice et ne laisse que des miettes pour l’artiste. À titre d’exemple, Fababy a montré que sur un CD vendu à 15 euros, l’artiste peut juste encaisser 0,90 euro soit moins d’un euro.

Le troisième point identifié par l’ancien membre de la Team BS est le contenu des contrats. Il estime que ces derniers sont généralement contraignants et ne profite pas vraiment à l’artiste. Ce dernier ne s’en sort pas avec une grosse marge de bénéfice. Un contrat mal lu peut rendre esclave un artiste pendant des années. Il a évoqué également le cas du merchandising dont les revenus ne seront pas destinés à l’auteur des chansons.

Lire aussi : Fababy expose les points forts d’un label major

Le quatrième point est lié à l’aspect commercial. Un artiste signé chez un major n’a plus la liberté d’action. Il est contraint d’aller sur les plateaux et dans les émissions que son producteur juge plus rentables pour lui. L’avis de l’artiste ne compte pas.

En cinquième point, c’est le désintérêt qu’une maison de production peut avoir pour un artiste qui ne rapporte plus.

Sidoine
Sidoine
Journaliste et traducteur EN-FR, je suis passionné d'Internet, de technologies, de crypto-monnaies et de musique, le Rap tout particulièrement. Je suis tombé dans le chaudron de MC Solaar lorsqu'avec l'aide du druide Jimmy Jay, il préparait l'album Qui sème le vent récolte le tempo.

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