Le crédit que Beyoncé accordé à de nombreux artistes sur son projet « Renaissance » fait débat

Questlove prend la défense de Beyoncé face à Diane Warren et certains acteurs de l’industrie qui estiment qu’il n’y a pas nécessité de créditer autant d’artistes sur un album.

Est-il pertinent de créditer plus d’une personne sur un seul titre ?

L’auteur-compositrice Diane Warren avait lancé sur Twitter la polémique concernant l’importance de créditer 24 écrivains sur un seul morceau. Cette préoccupation est liée à l’album « Renaissance » de Beyoncé qui a une longue liste de contributeurs reconnus.

Pour répondre, The-Dream évoque les artistes noirs dans le passé qui se créditaient eux-mêmes. L’impossibilité de collaborer les obligeait à exploiter leurs propres musiques. À cela, Warren redit qu’elle en parle fort de son expérience dans l’industrie.

Questlove s’est joint au débat en citant le cas « Bluerred Line » qui a trainé devant les tribunaux Pharrell William et Robin Thicke. Cette action qui était pour la succession de Marvin Gaye a vu ces artistes perdre la bataille judiciaire.

Il déclare : « Dans ces moments post-Blurred Lines, vous allez en voir beaucoup. En fait, je l’applaudis puisqu’elle donne à ces gens une place à la table qui, autrement, n’aurait JAMAIS été considérée… ».

Un internaute s’adressant à Quest fait savoir que Bey devrait ajouter d’autres noms à sa liste. Il réagit : « Oui. Malheureusement, le fardeau des règles de l’industrie ne devrait pas reposer sur l’épaule de Bey… Je comprends votre point de vue, mais ces deux problèmes existaient bien avant l’arrivée de Bey ».