Les organes de presse américains apprécient l’album « 30 » d’Adele avant sa sortie officielle

« 30 », le quatrième album studio d’Adèle sort ce vendredi 19 novembre 2021 (dans quelques heures). Alors que la présentation officielle n’est pas encore faite, les structures les plus assermentées ont eu un aperçu exclusif du projet qui, à en croire les unes et les autres, résonne fort. Le fait est qu’il se présente comme l’album de chagrin le plus triomphant à ce jour, car à la fin, la superstar britannique trouve l’amour – avec elle-même.

30, “l’album le plus dur et le plus puissant à ce jour”.

C’est tiré entre impatience et une sérénité forcée, que le monde musical a attendu l’arrivée du projet qui succédera à l’opus « 25 » d’Adèle, sorti il y a 6  ans maintenant. Précédé de manière fort bien par le single “Easy on Me” ayant dominé le Billboard Hot 100, ainsi que le Billboard Global 200 et le Billboard Global Excl, l’album «30 » tant espéré sort en ce jour.

 Cependant, il est à noter que durant quatre semaines consécutives dans les charts américains, avant l’arrivée du disque, l’auteur-compositrice et interprète britannique n’a pas eu le temps de digérer son divorce avec son ex-mari Simon Konecki et d’aider leur fils de 9 ans Angelo à le faire également. C’est d’ailleurs, une marque de résilience qui a été hautement saluée par les critiques d’albums. Nous vous proposons de lire ici le  point de vue des plus grands médias américains quant à l’album que nous allons découvrir dans quelques heures.

L’avis des critiques sur « 30 »

The New York Times : « … Les chansons d’Adele la présentent comme sa propre cible et son propre projet d’amélioration personnelle inachevé. Le style central de l’album est le gospel profane, la voix d’Adele se rassemblant sur des accords de piano ressemblant à des hymnes, cherchant la foi non pas en une puissance supérieure mais en elle-même. » 

The Guardian : « Produire un album différent de ses prédécesseurs, sans être assez différent pour effrayer qui que ce soit, est un exploit qui n’est pas négligeable, en particulier dans les circonstances. Compte tenu de leurs chiffres de vente, vous ne pouvez pas reprocher à Adele d’avoir refusé de bricoler une formule qui n’est clairement pas cassée. »

The Independent : « Adele a toujours été franche – chaque mauvais sentiment que vous avez ressenti, elle a avoué les ressentir aussi – mais il y a une nouvelle immédiateté ici. Les chansons précédentes parlaient en platitudes et à grands traits. … Elle adopte une approche différente de sa collègue experte en chagrin d’amour Taylor Swift qui enveloppe plutôt des détails de la vie réelle tels qu’un « foulard rouge » autour de ses chansons comme un arc en cadeau à ses fans – mais l’effet sur l’auditeur est le même : lien émotionnel. Et puis la dévastation. »

The Telegraph : ” Aux prises avec la culpabilité, la honte et l’insécurité face à son récent divorce, mais imprégnée d’un sentiment de libération, de pardon de soi et d’une nouvelle romance naissante, Adele Adkins a réalisé ce qui pourrait bien être l’album pour femmes le plus puissant depuis celui de Carole King. Tapisserie classique de 1971. Ou du moins depuis le propre classique d’Adele en 2011, qui bat le monde, 21. »

Rolling Stone : « Adele n’a jamais eu l’air plus féroce qu’elle ne le fait sur 30 – plus sensible à ses propres sentiments, plus virtuose pour les façonner en chansons dans la clé de sa foutue vie. C’est son album le plus dur et le plus puissant à ce jour. »

USA Today : « Après plus d’une décennie sous les projecteurs, les chansons d’Adele sont devenues aussi synonymes de chagrin que la crème glacée et les comédies romantiques. Mais comme elle le démontre judicieusement sur 30, il n’est jamais trop tard pour changer les choses et tomber amoureux de soi pour changer. »

NPR : « 30, d’autre part, s’engage avec le monde – à travers des paroles qui échangent le romantisme adolescent contre un véritable examen de soi, des arrangements qui reflètent le moment présent et une présence vocale aussi chaleureuse et multiforme que l’est Adele dans les interviews et sa scène bagout, où c’est une amie qui raconte de longues histoires et fait des blagues, pas une force gravitationnelle. »

Los Angeles Times : “‘To Be Loved’ – l’avant-dernier morceau sur les 12 pistes 30, attendu vendredi – culmine avec ce qui ne peut être décrit que comme un hurlement de douleur, le célèbre instrument donné par Dieu d’Adele si volcanique que il est difficile de croire que tout le monde à Los Angeles ne s’est pas arrêté le jour où elle l’a enregistré et se demande ce qu’ils viennent d’entendre. »

Variety : « . . . Bien que 30 soit parfois le disque le plus brut et le plus sobre à ce jour, il parvient aussi à l’inverse à être le plus amusant, dans sa manière émotionnellement agitée, car Adele le mélange avec un éventail de producteurs et de stylistes pastiches pour arriver à quelque chose qui a un sens du jeu pour aller avec toute la tristesse et l’auto-lacération. C’est un coup de pied dans le pantalon ainsi qu’un cri solide. Et le fait qu’il se sente un peu plus en désordre que ses autres albums est d’autant plus appropriés pour un voyage à travers un tribunal de divorce de l’esprit. »