« Dragovic », le morceau phare de l’album Les derniers salopards de Maes est enfin clippé. Une plongée dans le quotidien d’un iencli bien connu du Sevranais.
Maes poursuit l’exploitation de son album Les derniers salopards avec un 4ème clip. Après avoir clippé « Street », « Distant » avec Ninho et « Blanche » en featuring avec Booba, le rappeur met en images « Dragovic ».
Pas d’ambiance sud-américaine ce coup-ci. Cette fois, les chemises à fleur font place au bitume de Sevran. Direction la cité des Beaudottes et plus précisément l’avenue Youri Gagarine. Le clip est réalisé par Chérif de NoColor Films et offre un montage alterné.
D’un côté Dragovic, un iencli et de l’autre Maes, responsable de son four. Le fameux Gragovic n’est pas un blaze anonyme présent juste pour sonner bon les Balkans, mais une connaissance de Maes. Un iencli qui traîne toujours avec lui, et qui, selon ses dires, propose toujours des bonnes affaires. Il n’est apparemment pas rare qu’il propose des Iphones 11 neufs contre 150€ de produit.
Le portrait de Dragovic dans le clip de Maes est un peu moins reluisant. Crâne rasé, emmenant partout son sac à dos rempli de ses doses, il se shoote dans les halls d’immeubles. Sur une production du Stéphanois Hitxchi, Maes voit défiler les clients qui viennent et repartent comme des fantômes. T-shirt Les derniers salopards sur les épaules, le Sevranais nous rappelle que son écriture n’est pas partie en fumée :
« J’ai grandi dans l’département le plus dang’reux
J’sais qu’on entendra jamais Maes est mort vieux
Passer la trentaine devient un exploit
Finis rafalé, tu passes dans L’Express »
« J’irai pas loin avec le RSA, j’finirai par être censuré par l’CSA »
« Dragovic » vient probablement conclure la série de clips de l’album. Les derniers salopards s’est d’ailleurs déjà écoulé à plus de 150 000 ventes.
