D’après de nombreuses rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, Maes et ses proches auraient été la cible d’une fusillade à Sevran. Une affaire très grave à tel point que le rappeur aurait été contraint de s’exiler à Dubaï. Finalement, il a refait surface pour faire une petite mise au point. On vous en dit plus ci-dessous.
Maes menacé à Sevran ?
Depuis quelques jours, Maes est impliqué dans une histoire d’une gravité extrême qui inquiète de nombreux internautes. Sur les réseaux sociaux, différentes vidéos et messages menaçants adressés au rappeur circulent depuis peu.
Cette affaire aurait débuté suite à la publication d’une vidéo montrant un lieu qui appartiendrait à un proche du rappeur sevranais entièrement criblé de balles avec des coups de feu en train de retentir. Une séquence qui est accompagnée d’un message menaçant dans lequel l’interprète de « Madrina » est mentionné. Dans ce commentaire, il lui est conseillé de façon ironique de rester à Dubaï pendant qu’il “pleut des balles” chez lui. Une séquence très grave qui a suscité de nombreuses spéculations sur la toile.
Finalement, le blogueur KuntaKinté, connu depuis plusieurs années pour avoir balancé de nombreux dossiers liés au rap français sur les réseaux sociaux, a décidé de donner plus de détails sur le sujet. D’après lui, l’affaire aurait commencé au début du mois de décembre lors du tournage du clip de « Kalenji », un titre sur lequel Maes a collaboré avec ZKR. L’une des scènes de ce clip a été tournée dans le quartier des Beaudottes, en Seine-Saint-Denis, un lieu apparemment interdit d’accès au Sevranais, par certains de ses « ennemis ». Pour le sanctionner, ceux-ci ont fait brûler « 3 véhicules pendant les prises ».
Suite à cet acte de vandalisme, Maes aurait alors retrouvé les responsables avec lesquels il se serait entretenu « afin de régler les soucis face à face ». Ceux-ci auraient demandé à l’artiste de travailler uniquement avec des gens de Beaudottes et non de l’extérieur. La rencontre aurait alors très mal tourné, à tel point qu’une fusillade aurait éclaté avec comme conséquence de nombreux blessés. Au vu de la gravité de la situation et dans le souci de protéger sa vie et celle de ses proches, le rappeur aurait donc décidé de se réfugier à Dubaï. De plus, il a rompu les liens avec son équipe qui ne l’aurait pas vraiment défendu dans cette histoire.
Il se passe des dingueries avec Maes, fusillade, dubai, clans.. pic.twitter.com/jRZDVrqIRG
— 60SecondesDeRap (@60SecondRap) January 11, 2022
Maes confirme les rumeurs et ironise : « pendant que ça blablate »
Il y a quelques jours, Maes a décidé de répondre aux rumeurs circulant à son sujet. Ainsi, il a publié de nombreuses stories sur son compte Instagram dans lesquelles on peut le voir dans la ville des Émirats arabes unis, ou au volant de sa voiture, ou encore dans sa chambre d’hôtel. Des publications qu’il a légendées avec ironie “pendant que ça blablate” avec une émoticône morte de rire.
S’il ne s’est pas vraiment prononcé sur son compte, le rappeur de Sevran (93) aurait quand même discuté avec un internaute par rapport à l’affaire. Et il lui aurait visiblement donné l’autorisation de publier leur discussion. Ainsi dans un audio publié par cet internaute sur TikTok, on peut entendre l’interprète de « Billets verts » déclaré : « Les voitures elles brûlent, il n’y a plus personne, toute la nuit je patiente à Sevran, il n’y a pas mes producteurs, il y a personne, ça, tu peux le préciser ». Dans la suite de ce vocal, il a aussi précisé qu’il « n’était plus avec ses producteurs », car ceux-ci « l’ont lâché ».
Les explications vocales de Maes suite à l’histoire.. @60SecondRap pic.twitter.com/hSs9HlDsYV
— ᏕᏂᎥᏒᎧᎥᏁᏋᎥᏦᎧ 🥷🏽 (@shiroineiko) January 11, 2022
On peut dire que Maes vit actuellement une situation plutôt compliquée sur le plan personnel. Et vu qu’il s’est séparé de son label, cette affaire risque alors d’avoir d’importantes répercussions sur la suite de sa carrière musicale. Resté connecté sur Hip Hop Corner pour en apprendre plus sur ce sujet qui sera certainement plein de rebondissements.