Quand un ami sort de prison, on est forcément content pour lui, car on ne souhaite à personne l’incarcération à vie… Et quand c’est un rappeur, on l’impression que c’est comme si un gars du quartier, qu’on connaît un peu, sans plus, était relâché, et ça aussi, ça fait plaisir. Surtout quand le gars en question était en prison suite à une erreur judiciaire, on a l’impression que sa libération “rétabli l’ordre des choses”.
C’est ce qui arrive en ce moment à Meek Mill. Il vient d’être libéré de prison après avoir été condamné à 4 ans fermes, pour une roue arrière en ville. Un jugement un peu sévère, qui traduisait l’absence de logique et d’équité de la justice américaine lorsqu’elle traite des cas des jeunes Noirs.
Passage devant la Cour Suprême
Hier, le rappeur est passé devant la Cour Suprême de Pennsylvanie, pour contester le jugement fait à son encontre. Il a rappelé qu’il était en période de probation depuis ses 19 ans, à cause, entre autres, d’un dépistage de stupéfiants raté, ce qui lui avait valu des assignations à domicile, voire des peines de prison, et un rallongement systématique de sa période de probation. La cour suprême a cassé le jugement initial, et a donné 60 jours à au tribunal pour revoir sa décision.
En précisant bien que la juge Brinkley pouvait choisir de se récuser dans l’affaire, ce qui serait un moindre mal après tous les imbroglios qu’il y a eu autour du jugement, Meek Mill affirmant qu’on lui aurait fait du chantage pour qu’il change de label ou qu’il pose avec tel artiste. Le premier message du rappeur sur Twitter dit les choses suivantes : “Je suis reconnaissant de votre engagement pour la Justice. Je comprends que beaucoup de personnes de couleur à travers ce pays n’ont pas cette chance, et je compte bien utiliser ma tribune pour braquer les projecteurs sur ces problèmes”.
Il a ensuite fait un long post sur Instagram, et a rapidement été félicité par tous ses soutiens comme Kevin Hart, G Herbo, etc… On espère qu’il profitera de cette liberté nouvellement retrouvée pour nous sortir des morceaux qui tuent ! Comme celui ci-dessous.