Cela fait aujourd’hui 26 ans que MHD est né. Voici cinq anecdotes sur celui qui a popularisé le courant afro-trap en France au milieu des années 2010.
Alors qu’il est dans l’attente de son procès pour une affaire de meurtre, MHD est ressorti de prison le 18 juillet dernier. Cette incarcération a été un frein dans la carrière du rappeur, lui qui n’a pas pu défendre son album 19 en tournée. Mohamed Sylla de son vrai nom fait partie de ses artistes qui ont explosé en très peu de temps. Son concept, l’afro trap, mélange de trap et musiques africaines, lui a permis de gagner un très forte notoriété vers 2015. Ses deux albums qui suivront la série AfroTrap connaîtront également le succès. Entre ce qui est connu et ce qu’il l’est moins, voici cinq anecdotes sur MHD.
1. Il est né en Vendée
Si MHD revendique son appartenance au 19ème arrondissement de Paris, ce n’est pas le lieu où il est né. En effet, le rappeur verra le jour 10 septembre 1994 à La-Roche sur Yon, en Vendée. Il arrivera dans dans la capitale avec ses parents alors qu’il n’est âgé que de neuf ans. Avec des parents respectivement d’origine Guinéenne et Sénégalaise, il est logiquement influencé par la musique africaine. Cette influence, couplée à la découverte du rap à son adolescence, ce qui a donné son style si distinctif.
2. Il est supporter de Bordeaux
En tant que personne ayant grandi dans la capitale, on pouvait s’attendre à ce que MHD soit fan du PSG. Mais que nenni, son équipe de football préférée sont les Girondins de Bordeaux. Un choix de club influencé par son paternel, d’origine Guinéenne, qui était fan de Pascal Feindouno, lui même guinéenne. Si en grandissant il a également développé une affection pour le Paris Saint-Germain, ça reste l’équipe girondine qui le tient à cœur. Avant son incarcération, il se disait même partant pour faire l’hymne du club : « Si le club me sollicitait pour faire l’hymne officiel des Girondins, je répondrais favorablement ».
3. Il a percé grâce à P-Square
Ayant commencé le rap au sein de son groupe 19 réseaux, MHD explosera grâce à une vidéo devenue virale en 2015. En vacances avec ses amis à Montpellier, il se filme en train de rapper l’instru de “Shekini” de P-Square. Ce mélange de rap sur une instrumentale afro a immédiatement explosé une fois postée sur les réseaux sociaux. Avec l’engouement suscité, ça lui donnera envie de commencer sa série “Afro Trap”, qui le fera définitivement exploser.
4. Il a écrit “Champions League” dans une chicha
Sans doute le titre le plus connu de MHD, son Afro Trap Part.3, “Champions League” découle pourtant d’une histoire simple. L’interprète révèle sur Genius l’origine de ce hit : “J’étais à la chicha, j’ai vu le générique de la Champions League. Immédiatement je me suis dit qu’il fallait que je fasse un clip ayant pour thème la Champions League avec des équipes de foot et une petite danse”. Pour l’anecdote, Chieck Keita, footballeur cité dans le titre, est bel est bien joueur professionnel. Il est aujourd’hui sans club après avoir joué en Angleterre ou en Belgique.
5. Ses deux albums sont disque de Platine
Après sa série “Afro Trap”, la logique a voulu qu’il sorte un album pour surfer sur la hype. Ce sera le cas avec l’album MHD qui sortira le 15 avril 2016, qui regroupera tous ses Afro Trap et des titres inédits. Le projet atteindra les 200 000 ventes et sera certifié double disque de platine. Le succès sera tel qu’il participera au célébre festival américain Coachella et participera à l’annonce du maillot du Real Madrid.
Deux ans plus tard, MHD sortira son deuxième album 19 en septembre 2018, l’album sortira le 19 du mois pour coïncider avec son titre. Si il connaîtra moins de succès que son prédécesseur, il sera quand même disque de platine. Parmi les titres qui ont marché ici, on peut citer “Bella” avec Wizkid et “Bébé” avec Dadju. Il avait également continué sa série des Afro Trap pour promuvoir ce nouvel album.
On ne sait toujours si MHD pourra a nouveau sortir de nouvelles musiques un jour. Mais ce qui est sur, c’est qu’il a contribué à l’ouverture du rap français au grand public en 2015.
