Le premier octobre, de nombreuses personnes ont mis un fond bleu en soutien au peuple Ouïghour. Et le monde rap français aussi a également réagi.
Ce jeudi premier octobre était le jour de la fête nationale chinoise. Et à cette occasion, de nombreuses personnes ont posté sur instagram un fond bleu en soutien aux Ouïghours. Comme beaucoup, des personnalités du rap comme Niska ou encore Lacrim ont suivi l’initiative de Raphael Glucksmann. Afin de mettre en lumière les persecutions de cette minorité musulmane de Chine. L’eurodéputé ayant lancé la vague en accompagnant son post d’un texte qu’il encourageait à partager.
Encore aujourd’hui, des millions de Ouïghours sont encore enfermés dans des “camps de rééducation”. Ils y sont forcés à travailler et doivent rompre avec leur pratique de l’islam (manger du porc,…). Malgré de nombreux témoignages, la communauté ne prend pas de sanction sur ce qui s’apparente à crime contre l’humanité. Les rappeurs, avec leur large influence, peuvent faire encore plus connaître le drame qu’il se passe actuellement.
BLM et Ouïghours, nouvelles formes d’engagement
Si aujourd’hui le rap engagé est moins en vogue, le soutien aux Ouïghours sur les réseaux sociaux montre une nouvelle forme d’activisme. Au même titre que pour la cause Black Lives Matter, les rappeurs se sont plus exprimés sur les réseaux sociaux que dans leurs textes. Par exemple, parmi les rappeurs qui ont posté le fond bleu sur leur instagram, aucun n’avait parlé de la minorité musulmane auparavant.
La France, au même titre que toutes les grandes puissances, n’a pas encore condamnée la Chine au sujet des Ouïghours. Le pays est par ailleurs peu sujet à inquiétudes, à cause de son potentiel commercial. Car comme on peut le voir avec le sport, beaucoup essayent de satisfaire au mieux la république populaire. Peu malheureusement veulent se mettre le gouvernement chinois sous peine de perdre presque 2 milliards de clients potentiels.
Les rappeurs ont été les artistes les plus engagés pour les Ouïghours en ce jeudi 1er octobre. Preuve que si le rap conscient n’est plus au sommet des charts, les MCs, même sans prétention, prennent position.
