C’est à l’occasion de la saison 2 de l’émission « Drag Race France » que Piche, la seule drag-queen gitane de l’hexagone, s’est fait connaître. Profitant de sa notoriété, elle avait annoncé en grande pompe le début de sa carrière de rappeuse. Plusieurs mois après cette annonce, où est la carrière de la première rappeuse queer gitane ? On vous dit tout !
Drag-queen et gitane
Une drag-queen gitane et rappeuse, quel pain béni pour les plateformes de jeux de baccarat, de poker ou de roulettes en ligne. On ne s’étonnera pas de voir Piche, cette candidate emblématique de la saison 2 de l’émission de « Drag queen France », rejoindre la liste des rappeurs bookés par les casinos en ligne vu le tumulte qu’elle a créé en ligne depuis qu’elle a démarré une carrière dans le « rap queer ».
De son vrai Mike Gautier, Piche est une drag-queen s’est faite remarquée dès l’épisode 2 de l’émission grâce son énergie sur la scène. Cependant, ce qui lui a pris de marquer les esprits, c’est son discours pour la promotion de la gitanie dans l’univers du drag. A cet effet, elle revendique fièrement le titre de « première drag-queen gitane de France ». Son pseudonyme « Piche » qui signifie « Phallus » en langue gitane illustre bien son engagement pour sa communauté.
Au moment elle rejoint l’émission, lors du deuxième épisode, Piche n’a qu’un an de pratique de drag à son actif. Elle a su enflammer la scène avec ses pas, un mélange de danse contemporaine, de danse classique et hip-hop. Si elle a été éliminée dès l’épisode 4, elle n’avait pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin au vu de la notoriété qu’elle a eu sur les réseaux sociaux.
Drag-queen, gitane et rappeuse
Réussir à s’imposer comme une drag-queen gitane est déjà un gros exploit, être la première drag-queen gitane de France et devenir un véritable modèle pour les autres drag-queens de sa communauté, cela ne semble pas suffire à Piche.
Elle s’est donnée pour mission de permettre à la communauté queer d’être mieux représenté dans certains milieux et c’est ce qui l’a encouragé à embrasser son rêve de lancer sa carrière dans le monde du rap en tant que drag-queen.
Sa mission, rendre le milieu du rap plus inclusif pour permettre aux personnes de la communauté queer et LGBTQ+ d’avoir une représentation. Selon elle, « c’est quelque chose qui nous fait nous sentir bien quand on regarde des images et quand on écoute des paroles qui y soient liées », même si l’artiste ne souhaiterait pas que sa musique ne soit réservée qu’à sa communauté.
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Le Bilal Hassani du rap français
C’est sur la scène de Drag Race France que Piche a performé sur son premier single titré « Confess ». Le morceau inaugure un nouveau genre en France, le rap queer. Selon l’artiste, il était important pour elle d’introduire ce style dans l’hexagone.
D’ailleurs, pour son premier clip, on voit la drag queen rapper avec ses talons hauts et sa barbe argentée, créant ainsi une véritable dissonance entre son style de musique très rude et son apparence féminine. « Je n’ai pas envie de jouer les codes musicaux qui vont avec mon physique », a-t-elle déclaré sur Franceinter.
Après « Drag race France », la drag queen a entamé une tournée à guichet fermée. Dans la foulée, elle a réussi à signer un contrat avec le label qui gère d’autres grandes stars comme Aya NAKAMURA, SCH ou Orelsan.
Après le carton de « Confess » sur Spotify et YouTube, Piche confirme son talent avec un 2e single titré « PRESIDENCE » comme pour assumer sa prise de pouvoir dans le rap queer. Comme son prédécesseur, le morceau a, lui aussi, fait beaucoup de bruit sur le web.
Ces succès ont donné envie à la jeune artiste de lancer un mini-album qui devrait bouleverser le visage de la scène urbaine actuelle. Si elle semble avoir fait un sans-faute jusque-là, on se demande si la pop-urbaine est prête à s’ouvrir durablement au nouveau genre que représente le rap.
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