Il a comparé le rap américain à celui de France.
Pierre de Maere n’a pas juste jugé le rap français durant son passage dans les locaux de GQ France. Il a aussi jeté un regard critique sur le fonctionnement de l’industrie en France et aux États-Unis d’Amérique.
Encore un peu plus d’ouverture
C’est lorsque la collaboration entre Alkpote et Bilal Hassani lui a été jouée que l’invité s’est vidé. Il a trouvé cette association très osée. Pour rappel, Bilal est une auteure-compositrice des réseaux sociaux français tandis qu’Alkpote est un rappeur reconnu comme tel. C’est donc la rencontre de deux mondes différents et c’est cela qui force l’admiration de Pierre. « Ça, tu vois ? Ça, c’est extraordinaire. C’est très précieux et ça ne se fait pas assez en France. Encore une fois je me répète, mais aux États-Unis, il n’y a pas de mal à voir Eminem x Rihanna et compagnie… »
Il pointe ensuite du doigt les mentalités différentes dans les deux pays. « Aux États-Unis, c’est de grands enfants et ils jouent et ils s’amusent. Il n’y a pas cette histoire de rupture entre deux mondes et le fait de mélanger ne paraît pas fou. Il n’y a pas de complexe ou d’a priori. C’est plus ouvert. »
Par ces mots, Pierre montre qu’il est difficile pour lui par exemple de collaborer avec un rappeur. Il reproche ce manque d’ouverture à toute l’industrie du rap français. « Ça manque en France et c’est un truc que je regrette. »
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Les featurings de rêve pour Pierre de Maere
Alors qu’il parle de manque d’ouverture, Pierre a glissé son cas en montrant qu’il aurait bien aimé faire certaines collaborations. « Moi je rêve d’un feat avec un rappeur. J’en ai trois en tête. C’est Disiz, Hamza et SCH ». Dans le lot, le rappeur estime que c’est celui avec Disiz qui a probablement le plus de chance de se concrétiser.
