Le paysage du rap hexagonal est en constante évolution, et de nouvelles têtes font leur apparition constamment. Plus trap, plus énervée, plus sauvage, la nouvelle génération semble avoir un peu délaissé la poésie pour la remplacer par la sauvagerie, deux manières de parler de ce qui se passe dans le quartier. Et parmi les rappeurs engagés sur la voie de la sauvagerie, le leader du mouvement s’appelle Kalash Criminel, le rappeur cagoulé de Sevran.
Depuis “10 12 14 Bureau”, le rap français a découvert un rappeur blindé d’énergie, dont le rap ressemble à un “gros coup d’pression” comme il l’a lui-même dit plusieurs fois. Avec son disque d’or gagné pour son projet “Oyoki” (sorti en 2017), il fait désormais partie de ceux sur qui il faut compter dans notre rap français, et c’est pour ça qu’on a tenu à le rencontrer !
Une rencontre underground
C’est lors du concert donné pendant la soirée Underdogs du 31 mars dernier, au Palais de Tokyo. Une soirée animée par le collectif GDS, très actif dans le milieu de la nuit, qui organise d’énormes soirées depuis quelques années maintenant. Du coup, avec Kalash Criminel, on a pu parler de Sevran, de ses deux projets disques d’or, du Congo, de football, et même de Jul !