Ce vendredi 21 février, Kofs sort Santé & Bonheur, un deuxième album traverser par de nouveaux choix artistiques et une envie de rédemption.
Connu comme étant une figure importante du rap français hardcore, Kofs est présent depuis bien longtemps dans le monde du rap. D’abord avec son groupe 11.43, le rappeur marseillais a pris une direction solo et a su s’imposer à l’échelle nationale.
Avec son timbre de voix imposant, ses paroles violentes et son charisme indéniable, il est l’un des personnages les plus fascinants de la scène actuelle. A 30 ans, Kofs sort aujourd’hui son nouvel album Santé & Bonheur, et compte bien s’imposer définitivement dans le paysage rap français.
Pour annoncer son deuxième LP, le rappeur était revenu sur le devant de la scène le clip très cinématographique de « Tout s’achète » en compagnie d’Alonzo. Par la suite, il a teasé cette grosse sortie avec une tracklist et un casting XXL composé de Kaaris, Naps, Kenzy et Kamelancien.
Santé & Bonheur : une direction artistique inédite
L’une des premières surprises à l’écoute de Santé & Bonheur, c’est la prise de risque artistique de Kofs. En effet, sur cet album, le rappeur adopte une couleur musicale plus lumineuse et dansante qu’à l’accoutumée. Autant en recherche de tubes qu’avec l’envie de se confronter au chant, ses choix artistiques vont bien au-delà d’un simple but commercial.
C’est d’ailleurs sur ce type de morceaux comme « Rendez pas fou » ou « Déçu » que l’artiste se livre davantage. Il évoque sa famille, les trahisons et déroule le fil de sa vie mouvementée. Avec « Yemma » ou « Pardonne-moi », Kofs nous donne une facette plus personnelle de son écriture.
Bien entendu, le marseillais est toujours prêt à déployer les feux des enfers dans ses morceaux. Sur le feat avec Kaaris ou l’incroyable morceau « Bosniaque » produit par Katrina Squat, le rappeur est déchaîné avec un flow plus enragé que jamais.
Autre donnée de Santé & Bonheur, c’est l’importance de l’identité marseillaise qui traverse le disque. En effet, dès l’intro, de part la production ou par le vocabulaire employé, Kofs représente fièrement la cité phocéenne. Si l’album est traversé par cette couleur mélancolique, l’artiste cherche aussi à s’échapper de cette noirceur. Afin, peut-être, de vivre pleinement sa vie d’artiste.
