Comme promis, Adios Bahamas, le premier album studio de Népal vient de sortir aujourd’hui à titre posthume, sur toutes les plateformes de streaming.
Ses proches l’avaient annoncé pour le 10 janvier et le timing est bien respecté. Népal a.k.a KLM, a.k.a GrandMaster Splinter, membre du duo 2Fingz et co-fondateur du collectif 75e Session, décédé subitement début novembre 2019, vient donc de sortir à titre posthume, son premier album studio, Adios Bahamas.
Rappelons que contrairement à la mode – parfois malsaine – des albums posthumes, ce L.P a été réalisé du début à la fin par l’artiste, avant sa triste disparition. Après avoir dévoilé deux extraits clippés, voici les douze pistes d’un album qui apparaît comme le dernier héritage d’un artiste incroyable.
Adios Bahamas, un album fait “en famille” et personnel
Pour cet album fait “en famille”, on retrouve forcément ses plus proches collaborateurs. Ceux avec qui, Népal a déjà travaillé dans le passé, et qui sont plus ou moins liés à son collectif. Ainsi, on retrouve Nekfeu, Di-Meh, Doums, 3010 en featuring. Du côté des productions, l’artiste a travaillé avec Diabi, Epektase, Jersez, Hugz Hefner, Lrecasens et Sheldon, avec lequel il partage le micro sur le titre « Vibe ».
Sur Adios Bahamas, la musique de Népal revêt une identité très personnelle, celle qui a traversé toute sa carrière. Entre questionnement existentiel et recherche artistique, le rappeur parisien y exprime une sensibilité précieuse.
Tout au long de l’écoute du disque, on sent que chaque mot est posé après une grande réflexion. L’artiste n’hésite pas à chanter davantage, avec une grande maîtrise qui se rajoute à sa grande palette artistique. Népal exprime aussi un profond spleen, un sentiment qui n’a cessé de le suivre tout au tout au long de sa trop courte carrière. Écouter Adios Bahamas revient donc à un acte particulier tant l’artiste y exprime son mal-être et que celui-ci nous a quitté subitement.
Que son âme soit toujours en paix et que son œuvre lui soit éternelle.
