Jaden Smith a mis les petits plats dans les grands pour la sortie de son deuxième album, ERYS.
C’était il y a deux ans : l’album SYRE et son hit “Icon” permettaient à Jaden Smith d’inscrire son nom parmi les grands du rap américain. Au vu du poids de son héritage familial, c’était la moindre des choses me direz-vous. Certes, mais encore fallait-il y parvenir. Il est désormais temps pour lui de confirmer avec son deuxième album ERYS.
Amorcé par sa mixtape The Sunset Tapes: A Cool Tape Story, ce projet avait de quoi mettre l’eau à la bouche. D’abord avec les succès de sa série de clips, dont les quatre “PINK“, mais aussi grâce aux invités prestigieux annoncés. Pour partager le micro avec lui, on retrouve ni plus ni moins que A$AP Rocky, déjà présent dans SYRE et en proie à des embrouilles judiciaires, Tyler, the Creator, avec lequel il a récemment confirmé être en couple, et Kid Cudi, avec qui il a évoqué l’idée d’un album commun.
A noter par ailleurs que Trinidad James et sa sœur Willow l’accompagnent, chacun sur un titre. On regrettera cependant l’absence du paternel Will Smith, lui qui nous aura pendant longtemps fait vibrer sous les traits du Fresh Prince.
Via des morceaux trap comme “Pain” ou “Chateau”, certains plus mélancoliques comme “Blackout” et “K” et d’autres plus dans une vibe punk rock à l’image de “Fire Dept”, le fils Smith montre sur cet album, toute l’étendue de sa palette d’influences musicale.
A noter qu’en plus des dix-sept titres de l’opus, Jaden a sorti simultanément une version deluxe avec trois titres supplémentaires. Dans le lot, on retrouve entre autres un remix de “GHOST”, son tube de l’année dernière cette fois assisté par Lord Pretty Flacko. De plus, il a également livré avec son disque, le clip de “i-drip-or-is”, filmé au beau milieu d’une décharge envahie par toujours les mêmes fumigènes roses.
Reste maintenant à savoir si cette seconde livraison du rappeur connaîtra ou non le même succès que SYRE. On se souvient de ce que Will Smith avait fait pour féliciter son rejeton du succès de “Icon” : rien que pour le voir à nouveau parodier son fils de la manière la plus stylée qui soit, on ne peut que lui souhaiter.