Le rappeur floridien Kodak Black, éternel repris de justice, a été hier condamné à 46 mois de prison par le tribunal de Miami.
L’affaire était en cours depuis le 11 mai 2019, date à laquelle Kodak Black fût arrêté pour possession illégales d’arme à feu alors qu’il s’apprêtait à performer au festival Rolling Loud dans sa ville de Miami. Il avait par la suite était placé en détention et accusé de falsification d’informations. Kodak Black aurait affirmé dans le formulaire d’achat d’armes à feu ne pas être sous le coup d’une enquête, ce qui était pourtant le cas.
En plus de ce motif, il comparaissait hier au tribunal pour un deuxième chef d’accusation, puisqu’une des armes en question avait été retrouvé sur les lieux d’une fusillade. En y ajoutant la récente rixe entre Kodak Black et un gardien de prison, le procureur aurait réclamé une peine de 8 ans. La charge n’a visiblement pas été retenue lors du procès, étant que l’arme n’aurait pas servi durant la fusillade et que les empreintes digitales d’un autre homme se trouvait dessus. Il risquait initialement 10 ans, après avoir plaidé non-coupable. Il s’était finalement rétracté.
C’est finalement une peine de 46 mois, soit 3 ans et 10 mois, dont a écopé le désormais nommé Bill K. Kapri. Une énième condamnation pour cet artiste talentueux mais instable (d’aucuns diront stupide), on vous invite à lire la rubrique Legal issues sur sa page Wikipédia, c’est plus long que la page complète de certains de ses confrères. On pourra regretter l’incarcération de Kodak, qui a signé certains des plus grands morceaux de rap de ces dernières années, comme No Flockin, SKRT, Tunnel Vision ou Roll in Peace, mais difficilement crié à l’injustice. On lui souhaite cela dit la peine la plus courte et agréable possible, en attendant la libération de Bobby Shmurda en 2020 et celle de Max B en 2021.