Rohff a beaucoup apprécié le public belge.
Rohff était de passage sur le festival de scène sur Sambre. Durant son set, Roh2f a retourné les festivaliers qui ont vraiment apprécié le passage de l’homme. Au final, le rappeur comorien a donné son avis sur le public qui s’est déplacé pour l’écouter.
Un public connaisseur de Rohff
C’est au micro de studio URAD que Rohff a donné son impression juste après sa descente de scène. Il a été demandé au rappeur de donner son avis sur le public de Belgique. Sans hésiter, le Padre du rap game a dit tout le bien qu’il pensait des Belges. « Le public belge aime la musique, connaît la musique. Je l’ai toujours senti comme ça. Il m’a toujours bien accueilli. Ce soir on avait un public de connaisseur et mélangé à un public qui découvrait et ça l’a fait. Ça fait un cocktail Molotov, un cocktail Molotrov », a dit Rohff.
L’animateur de URAD Studio en a ri en faisant son constat également de la prestation de Rohff. « Pas mal, pas mal. Beaucoup de classiques. Nickel ».
Rohff a confirmé le constat en se justifiant. « Toujours toujours. On ne peut pas tout jouer ».
À l’interviewer de conclure en disant que « deux heures auraient été bien ».
Dans une autre actualité, Rohff a laissé un poignant message après la mort de Fayed dans une fusillade du côté de Nîmes. Le rappeur a accusé les médias et l’État de toujours ventiler des messages faisant l’apologie de la violence. « Les radios ne jouent que des chansonnettes faisant l’apologie de la drogue, on matraque nos enfants de 8 ans avec des lyrics évoquant l’ouverture des fours à 12h pile, les guerres de terrain, les meurtres pour une poignée d’euros,la débauche… Ils chantent le pire avant même d’avoir l’âge de comprendre le moindre mot de ce qu’ils récitent. Ils ont créé une réelle “culture” aux antipodes de la nôtre : celle de la foi, du respect, de la fraternité, du travail, de l’entraide, de la lutte pour s’en sortir malgré les freins de la société », a-t-il écrit dans une longue lettre.
L’Etat a été critiqué pour le contenu des programmes scolaires et pour la manière de gérer la carrière professionnelle des parents d’élève. « Trop facile d’accuser les parents comme les médias le font quand on ne leur laisse pas une seconde pour respirer, lorsqu’on les oblige à enchaîner 2 ou 3 jobs pour boucler les fins de mois, lorsqu’ils ne voient leurs enfants que quelques heures par semaines… Il devient presque impossible pour eux d’enseigner de bonnes valeurs ou même la religion à leurs progénitures… Ils reviennent de l’école avec le bourrage de crâne généralisé que l’État leur impose par son inaction : sexe, endoctrinement, drogue, alcool, armes, violence… »
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Comme solution, le rappeur a proposé que la promotion des morceaux conscients soit faite. « Où sont passés tous nos morceaux conscients ? Où sont passés les lyrics positifs, nous incitant à nous élever vers le haut ? Où sont passés les dénonciations de ce que nous vivons au quotidien ? Où est passé le message même du rap ? Ils ont pris l’arme d’expression de notre jeunesse, et l’ont retourné contre sa propre tempe. »
