SABA SORT UN NOUVEAU SINGLE FEARMONGER ET ANNONCE L’ALBUM FEW GOOD THINGS

Depuis Care for Me, son dernier album sorti en 2018, Saba a sorti de nouveaux titres  avec Pivot Gang et le Dreamville Collective de J. Cole, en plus de collaborer avec  Noname et Smino dans le nouveau projet Ghetto Sage. Il a également sorti plusieurs nouveaux titres de son cru tels que Ziplock, Rich Don’t Stop, Mrs. Whoever, Something in the Water, So and So et Are You Down. Trois ans après ce premier opus, Saba a annoncé des chantiers en cours en partageant le single Fearmonger , extrait de son prochain disque Few Good Things.  Le morceau sera interprété par Daoud et constitue le premier titre de l’album.

En prélude à la sortie de l’album, Saba a fourni un message pour ses fans

Un “fearmonger” c’est “quelqu’un qui essaie intentionnellement de faire en sorte que les gens aient peur de quelque chose alors que ce n’est pas nécessaire ou raisonnable”. Je pense que nous sommes imprégnés de cette “peur irrationnelle”. explique l’artiste” Elle poursuit en indiquant que “La chanson reprend ce concept et le rend légèrement abstrait en attribuant un personnage à “fearmonger”. Je n’ai jamais fait un disque qui sonnait comme ça et ce fut une partie de plaisir pour moi, de sortir de la musique et de créer des univers sonores, qui mobilisent la confiance des gens, et leur font découvrir leur propre imagination.”

Au moment de faire ce disque, je commençais à réaliser l’emprise que les peurs avaient sur moi. Avec de grandes décisions à prendre, je n’étais jamais sûr de faire la bonne chose. J’avais peur d’en faire assez. La peur était devenue quelque chose que j’acceptais simplement. Je n’essayais plus de la surmonter. La peur de tout perdre. La peur de l’échec. La peur de ne pas être suffisant. Je marche sur un territoire inconnu et cela me fait penser à ma propre famille et à sa relation avec la peur, l’échec et le succès. La chanson traite principalement de la peur liée à l’argent dans les foyers noirs, une peur que je suis encore en train de surmonter. Le fait d’être issu d’une longue lignée de pauvres n’est pas nouveau, mais il s’accompagne de ses propres traumatismes et jugements qui peuvent donner l’impression que notre relation au succès n’est jamais suffisante. Ce sentiment est ancré en nous depuis notre enfance et nous passons notre vie d’adulte à faire de notre mieux pour le désapprendre. On s’accroche à un dollar en ayant peur de le dépenser ou de le partager parce qu’on ne sait pas si c’est le dernier. Il n’y a pas de lignée familiale, de fonds en fidéicommis ou de riches grands-parents qui peuvent vous aider. Si vous touchez le fond, c’est juste ça. De la même façon que vos parents l’ont été, et de la même façon que leurs parents l’ont été. “Je sais que si je retombe, il n’y aura personne pour me prêter tendre la perche.”