Le rappeur phocéen a dévoilé hier le second clip de son album JVLIVS II pour le morceau en collaboration avec le professeur Chen.
C’était l’un des albums les plus attendus de 2021, et on comprend dorénavant pourquoi. JVLIVS II, dévoilé le vendredi 19 mars, est une réussite critique et commerciale, et ne cesse de faire parler de lui. Il a notamment fait le buzz le jour de sa sortie sur Twitter, s’étant retrouvé numéro 1 des tendances. Bon nombres de fans ont crié au génie du rappeur au sujet d’un album d’ores et déjà considéré comme une réussite. Celui qui semble faire l’unanimité au sein des débats rap et qui ne possède prétendument aucun ennemi a en effet dévoilé ce qui s’apparente être un classique en devenir.
En effet, le projet présente 19 morceaux dont trois interludes narrés par José Luccioni, la voix française d’Al Paccino et écrites par le rappeur Furax Barbarossa. On y retrouve un feat avec Jul sur le morceau « Mode Akimbo » et le featuring très attendu avec Freeze Corleone sur le titre « Mannschaft ».
Des flow inédits, des prises de risques réussies, des prods aux sonorités variées, des textes remplis d’images et d’émotions fortes, le tome 2 apparait bien comme le digne successeur du tome 1 et nous promet une belle longévité.
Mannschaft
C’est sur ce dernier titre que nous allons nous attarder aujourd’hui. Souvenez-vous, fin 2020, les deux rappeurs avaient fait parler d’eux en postant une photo ensemble, validant un featuring que grand nombre de fans attendaient. Quelques mois plus tard, ce morceau est finalement sorti et est une totale réussite, commerciale comme critique. En effet, les deux rappeurs excellent à la perfection dans leur domaine et montrent qu’une véritable alchimie se crée dans leur duo, ce qui explique que le morceau soit le second le plus écouté de l’album après “Marché Noir”, sorti trois semaines avant l’album.
Sur une prod de drill revisitée à la sauce mafieuse pour respecter l’éthique de l’album, les deux rappeurs enchaînent les punchlines et les flows différents. Le clip, réalisé par Gregory Ohrel, est une totale réussite. On suit tout du long les deux personnages dans un écran coupé en deux retraçant deux moments différents mais similaires. Difficile de décrire un tel clip, doté d’une force cinématique et d’une innovation visuelle qui avait longtemps manquée au rap français.
Encore une fois, le rappeur phocéen surprend avec un visuel de qualité, qui respecte à merveille l’esthétique de son nouveau projet : JVLIVS II.
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