SCH explique qu’il y a quand même une autre manière de rentabiliser.
Le rap game est devenu populaire depuis quelques années. Certaines salles ou lieux de spectacles sont programmés par les artistes de manière régulière. Cela ressemble parfois à un défi et SCH a clairement démystifié ces concerts.
Perdre pour gagner plus gros
De passage sur Planète rap de Skyrock toute cette semaine, SCH assure la promotion de son album JVLIVS Prequel : Giulio. Il a été questionné au sujet de la rentabilité de son concert au Vélodrome. « Salut SCH. Vald a dit qu’il a perdu 500 000 euros pour son Bercy. Est-ce que toi tu as été gagnant ou perdant pour ton Vélodrome », a demandé l’intervenant.
SCH a répondu en développant la complexité organisationnelle et financière d’un concert.« En fait, ce sont des scènes où tu ne gagnes pas d’argent. Tu crées un spectacle qui va justifier que tu puisses te présenter sur des festivals et justifier une prestation. Mais au-delà de ça, ce ne sont pas des scènes qui te font gagner de l’argent. Il faut savoir que ça coûte très très cher en préparation. C’est un truc de malade. Déjà, il faut louer le stade. Après il faut l’habiller. Tu as tout ce qui vient à côté. Les agents de sécu, tu as le nettoyage, le staff, la logistique, les invités… Donc ça c’est tout ce qui est relatif au stade et après tu as ton show. »
SCH développe aussi les dépenses liées au show. « Donc tu as le coût du plateau, le défraiement de toutes les personnes qui sont là, tout le staff technique, la logistique, les camions qui sont là pour monter le plateau. »
Interrompu par Fred, SCH donne une idée du personnel ayant travaillé pour son show au vélodrome. Il serait question d’environ 100 000 personnes toutes catégories confondues.
Le rappeur marseillais a également rassuré en justifiant les pertes par l’envie de faire plaisir aux fans. « Il ne faut pas regarder non plus la perte. Dans tout ça, il faut regarder ce que tu construis au travers de scènes comme ça. Mais c’est vrai que ce sont des scènes où tu peux perdre de l’oseille facilement si tu as envie de faire un show dont on se souviendra. »
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Une comparaison est faite avec les concerts des Américains quand ils viennent en France. Ces artistes augmentent le prix des billets pour faire le maximum de profit possible. SCH s’est penché sur la question. « Ils veulent braquer, mais nous on veut faire plaisir ».
