C’est le deuxième extrait du nouvel album du rappeur.
So La Lune sortira le 8 décembre prochain un album intitulé « L’enfant de la pluie ». À ce titre, il multiplie la communication autour de ce projet. Il a dévoilé deux extraits de ce projet. Le premier est « Triste temps ». Deux heures après la mise en ligne de ce clip sur YouTube, l’artiste en a dévoilé un second intitulé « au BPM ».
So La lune au Japon
Il s’agit de la dix-septième piste de la tracklist du projet. Le clip décrit un processus au cours duquel le rappeur se retrouve seul à traverser des zones. Cela colle avec le morceau dans lequel le rappeur parle de ses combats et met un accent particulier sur la solitude qu’il traverse.
Le visuel commence avec So La lune qui prend son sac à bagages de la voiture qu’il abandonne. Il traverse ensuite un pont toujours seul. Par la suite, c’est une forêt que le rappeur arrive à parcourir sans difficulté. Il se retrouve ensuite devant un monastère.
Pour toujours mettre en évidence la solitude, la réalisation met en évidence le rappeur dans une pièce dans laquelle il joue tout seul au jeu d’échecs.
Il est toujours montré dans plusieurs autres endroits, seul, comme une colline, à la mer ou encore dans une ville déserte.
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Le rappeur se présente comme un mec froid et vide de sentiments. « Han, han, un jour je t’écrirais des beaux poèmes/ ah ouais, ah ouais, je confectionne un autre, j’suis ailleurs, ailleurs/ et quand j’fais des notes en léger, elle bouge accordée au BPM/ j’aime bien la vitesse, le GTR, belle la vie, avec du blé, c’est meilleur/ malheur, malheur, cœur froid donc j’en fais un autre à l’ombre/ je dis “Amen, amen”, ça fait longtemps qu’ils veulent, mais ils savent pas le faire/ Je suis rentré du piège ébahi, l’ancien leur revendait le cailloux/ tsuki au charbon de baisé, jamais prétendu avoir aimé la rue/ ».
Dans le refrain, So La Lune continue de se confier. « J’ai déjà saigné la ville et moi j’sais pas love/ rien que je m’enfonce dans le noir et je m ’y perds souvent, souvent/ rien à faire, je tourne, je m’ennuie, tu sais, c’est pas tout rose/ je sais, je me tue le foie, mais sers-moi le suivant/ j’ai déjà saigné la ville et moi j’sais pas love/ rien qu’j’m’enfonce dans l’noir et j’m’y perds souvent, souvent/ »
