Le FBI a perquisitionné les propriétés de Diddy se trouvant à Miami et à Los Angeles.
Les accusations d’agression sexuelle et de trafic sexuel qui sont formulées contre Diddy lui ont fait perdre de nombreux soutiens. Le rappeur et producteur peut tout de même compter sur son ex-femme et mère d’enfant ainsi que sur Stevie J. Ces deux ont réagi aux images de la perquisition effectuée chez Diddy à Los Angeles la semaine dernière.
Diddy au même rang que Ben Laden ?
L’ex-femme et mère d’enfant de Diddy a partagé sur Instagram le 2 avril la vidéo de la perquisition des fédéraux au domicile de Los Angeles de Diddy. Misa Hylton, mère de Justin Combs a critiqué la méthode des fédéraux. Ces derniers étaient lourdement armés et ont menotté tous les occupants de la maison tout en pointant les armes sur ces derniers. « La force excessivement zélée et ouvertement militarisée utilisée contre mes fils Justin et Christian est déplorable », a écrit M. Hylton. « S’il s’agissait des fils d’une célébrité non noire, ils n’auraient pas été traités avec la même agressivité. La tentative d’humilier et de terroriser ces jeunes HOMMES NOIRS innocents est méprisable ! »
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Avant d’annoncer l’intention d’ouvrir des poursuites judiciaires, Misa a déploré le fait que son fils Justin a été terrorisé. « Assez, c’est assez ! Justin avait-il besoin de plusieurs rayons laser d’armes à feu pointés sur sa poitrine ? Christian avait-il besoin d’une arme pointée sur l’arrière de sa tête alors qu’il était menotté ? Combien de fois avons-nous vu de jeunes hommes noirs non armés ne pas s’en sortir vivants dans ce genre de situation ? »
Dans la foulée, Stevie J a également donné son avis sur la perquisition qu’il y a eu dans la propriété de Diddy à Miami. « J’étais à son berceau dans son studio », a déclaré Stevie, en référence à la maison de Puffy à Miami. « J’étais assis devant la porte du studio et j’ai entendu un grand “Boom”. »
Stevie J a continué en comparant ce raid à celui effectué dans le cadre de l’assassinat de Ousama Ben Laden. « J’ai été témoin de quelques cas historiques de recours excessif à la force, mais jamais de ce genre. Depuis Saddam Hussein ou El Chapo ou Pablo Escobar… et même Oussama Ben Laden. J’ai entendu un grand boum… je l’ai entendu à nouveau. »
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