Ruff Ryders Anthem est le troisième single extrait du premier album de DMX, It’s Dark and Hell Is Hot.
Swizz Beatz multiplie les sorties médiatiques. Lorsqu’il ne parle pas de son dernier projet dans le cadre de l’anniversaire du hip hop, c’est qu’il parle de DMX. C’est justement de ce dernier qu’il a récemment parlé lors de l’émission hip-hop Nation sur SiriusXM.
Un pari perdu qui a donné naissance à Ruff Ryders’ Anthem
Swizz Beatz a fait comprendre que Ruff Ryders’ Anthem n’aurait pas dû se trouver sur le premier album de DMX. Ce dernier avait parié que Swizz n’allait pas boucler une production pour l’album. À la dernière minute, Swizz a réussi à proposer une production alors que presque tout l’album portait la signature de Dame Grease et PK, parlant de production. « J’étais à l’école à Atlanta et ils ont mené le projet là où il en était et je suis arrivé à la dernière minute avec ‘Stop Drop’ », a déclaré Swizz à l’animateur Gray Rizzy. « X a perdu un pari disant que je n’allais même pas être sur cet album, tu vois ce que je veux dire ? Mais il n’a pas perdu son pari parce que cette chanson a fini par changer nos vies à tous. Il a donc techniquement gagné le pari pour mon oncle D et vous savez, cela a changé nos vies à tous. C’était juste assez pour faire ce qu’il fallait. »
Swizz Beatz a profité de l’occasion pour parler de l’impact du morceau puis pour remercier Dame Grease et PK. « Vous savez, cette chanson a été commercialement plus importante que tout ce qui existait à l’époque. Et puis nous sommes venus immédiatement, euh, avec notre son après ça et Dame Grease et PK ont fait partie de ça aussi. Je veux leur rendre hommage parce qu’ils ont l’impression de ne pas être récompensés. Je suis dans un espace confortable pour leur donner des encouragements. À ces moments-là, on s’est certainement cogné les petites têtes et ce genre de choses, mais on a tous contribué à écrire l’histoire à la fin de la journée. »
Le succès de ce titre a aussi été expliqué par Swizz qui a trouvé que c’était une musique originale pour cette époque. « Il n’y avait que de la musique. Il n’y avait pas d’ambiance de rue comme ça, vous voyez ce que je veux dire ? J’étais donc jeune et affamé. Ils étaient jeunes et affamés. Il fallait qu’ils s’y mettent. Il fallait que j’y arrive. Donc quand on regarde tout ça, c’était vraiment basé sur ça, tu vois ce que je veux dire ? »