Le procès très médiatisé de Keefe D, suspect principal dans l’affaire du meurtre de Tupac Shakur, a pris une tournure inattendue lors de sa comparution devant le tribunal le mardi 23 juillet. Accusé de l’assassinat du légendaire rappeur, Keefe D, de son vrai nom Duane Davis, a violemment contesté les preuves présentées par l’accusation, déclenchant une scène dramatique en plein tribunal.
Des accusations de preuves falsifiées
Keefe D a fait face aux procureurs Binu Palal et Marc DiGiacomo avec une véhémence inattendue. Il a accusé l’accusation d’avoir utilisé des preuves falsifiées pour le lier au meurtre de Tupac. Davis a affirmé que le détective Greg Kading avait manipulé des preuves pendant des années pour le faire inculper. “Greg Kading avait ces boîtes chez lui pendant 15 ans dans son grenier pour faire toutes sortes d’interviews télévisées“, a-t-il déclaré. “Ces boîtes ne devraient pas être autorisées. Ce sont des preuves corrompues, tout.“
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Une réaction explosive
La situation a dégénéré lorsque le juge Carli Kierny a assuré à Keefe D qu’aucune preuve provenant des boîtes susmentionnées ne serait utilisée contre lui. Cela a provoqué une explosion de colère de la part du suspect, qui a accusé les procureurs d’avoir déjà utilisé des preuves falsifiées. “Ils ont juste utilisé quelque chose dans ces boîtes ! De 1996. Ils savent qu’ils l’ont fait,” a-t-il crié. Davis a également attaqué verbalement les procureurs, les qualifiant de corrompus et les insultant de manière personnelle.
Une bataille juridique complexe
Keefe D a déjà contesté la validité des preuves à plusieurs reprises, niant même sa présence à Las Vegas la nuit du meurtre de Tupac. Malgré ces contestations, le juge Kierny a refusé sa demande de mise en liberté sous caution, arguant qu’elle ne pouvait pas être sûre de l’origine des fonds proposés pour la caution et doutant des motivations de Davis.
Une histoire qui continue
L’avocat de Keefe D, Carl Arnold, a demandé un réexamen de la décision de refus de la mise en liberté sous caution, mais Davis reste pour l’instant derrière les barreaux. L’affaire, qui remonte à 1996, continue d’attirer l’attention du public et des médias, chaque nouvelle révélation apportant son lot de rebondissements.
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