Le site “The players tribune” regorge de pépites. Le média donne la parole aux acteurs eux-même et leur permet de retracer leur parcours longuement, en toute sincérité. Souvent en contant des histoires touchantes au plus près de ce qu’ils sont en tant qu’hommes.
C’est au tour d’Allen Iverson de proposer sa lettre et il n’a pas dérogé à la règle. “Toute ma vie, je n’ai jamais été vraiment moi-même. certains m’aimaient, d’autres me détestaient. Mais c’est comme si ce qu’on projetait en moi n’était jamais réel.” Toujours à la frontière entre le génie et le bad boy, The Answer ne laissait pas indifférent : “Est-ce que j’ai fait des erreurs ? Mec, qui n’en a pas fait ? Bien sûr que oui. Il faudrait inventer un nouveau chiffre pour toutes les compter. Mais quelque part entre mes erreurs et mon meilleur moi, c’est ce que je suis vraiment. Le vrai AI.”
Trouver son propre chemin
Il s’exprime pleinement sur tous les pans de sa vie, de ses débuts à sa retraite, tout en donnant son avis sur des questions autour de la NBA. A la question du GOAT entre LeBron James et Michael Jordan, sa préférence revient bien sûr au dernier : “On parle du Jésus noir en personne. Mike est le GOAT. Mike l’a toujours été”. A cette occasion il raconte une anecdote croustillante : quand The Airness fumait un gros cigare dans le vestiaire des coachs avant son dernier All Star Game en 2003.
On apprend également plein de détails comme le fait que son film préféré soit “Heat” avec Al Pacino, ou sur l’essence de sa collaboration avec Reebook. Et quand Dennis Smith Jr, le jeune joueur de Dallas le contacte pour lui demander des conseils, le MVP 2001 répond simplement : “Trouve un chemin qui t’es propre”.
L’intégralité de l’interview est à retrouver ici et c’est un régal. Comme le premier chapitre d’une autobiographie qu’Allen Iverson pourrait livrer comme cadeau à tous les fans de la NBA des années 2000.