[Classique] Quand Georges Brassens chantait sa “Mauvaise Réputation” !

Georges Brassens

n’est pas un rappeur, on ne peut rien vous cacher. Néanmoins son parcours aurait pu être celui d’un jeune voyou en de nos cités actuelles, né dans un faubourg de Sète et arrêté pour vol dès son plus jeune âge il sera sauvé du précipice par la littérature. Elle le poussera à aller vers le positif, et la France l’en remercie sans ça elle aurait été privé d’un de ses plus grands poètes.

Les artistes hip-hop lui ayant rendu hommage depuis sont légions, tous conscients de l’impact qu’il a eu sur la chanson engagée du XXème siècle : Brassens est l’un des pères du poète urbain moderne.

Mais les braves gens …

… “N’aiment pas que, l’on suive une autre route qu’eux !“, ce morceau est resté comme l’hymne des marginaux de toutes sortes. Brassens parlera beaucoup au fil de ses poèmes de ces oiseaux sans ailes que sont “les braves gens”, si prompts au jugement mais si inaptes à la liberté telle que le poète la concevait.

Le groupe de reggae Sinsemilia rendra un bel hommage au chanteur à moustaches dans son morceau éponyme, et plus tard Demi-Portion entre autres.

Proche des courants intellectuels anarchistes et libertaires, Brassens mènera tout au long de sa vie un combat effréné contre la bêtise, lui qui attaquait la bonne société à une époque où aucun chanteur sans cravate n’était pris au sérieux.

Anti-militariste convaincu, il aura régulièrement des mots pour les va-t’en-guerre médaillés des exploits d’autres hommes.

“La musique qui marche au pas cela ne me regarde pas”

Georges Brassens

Si aujourd’hui Georges Brassens est rentré dans l’Histoire comme l’un des monstres sacrés de la chanson française, il fût également un artiste engagé et aurait à n’en pas douter, trouvé de bonnes choses dans les musiques urbaines qui le suivirent, le rap en premier.

Éternel respect à ce monument de la chanson française qui mena un assaut acharnée du verbe sur l’ignorance, lutte dans laquelle de nombreux artistes hexagonaux se retrouveront parfois bien après sa mort … Brassens, ce précurseur.