Si vous êtes étonnés de trouver Renaud ici, nous allons vous éclairer sur notre vision de son travail et son caractère de précurseur au sein du rap français à notre sens.
La chanson française a, au fil du XXème siècle, vu naître de nombreux artistes qui demeurent éternels depuis et fait partie à part entière du patrimoine hexagonal. Certains d’entre eux, comme Renaud, ont porté dès leur début un engagement ferme et des textes acerbes vis à vis du pouvoir étatique et des forces de l’ordre notamment.
Le hash elle aime
Nous sommes loin d’être les premiers à rendre hommage à ce poids lourds de la chanson française, un album entier de reprises par des artistes urbains lui a d’ailleurs été consacré dans “Hexagone 2001“, disque ayant rassemblé des personnalités du rap comme Oxmo Puccino, Mc Jean Gab’1 ou encore le Saïan Supa Crew.
Son phrasée argotique et son personnage de titi parisien ont donc fait de Renaud un véritable avant-gardiste à notre sens, et le morceau que nous vous présentons aujourd’hui en est l’exemple type, humour grinçant et réalités s’y côtoient sous la gouverne d’une plume adroite et terre à terre.
“Ils payent jamais leur loyer, quand les huissiers déboulent ils écrivent à Libé, c’est vous dire s’ils sont cools !”
Le chanteur y dépeint des portraits très différents des gens qui cohabitent dans son bâtiment et ça nous donne un tableau très coloré de la composition de cet immeuble … Un grand classique repris par Disiz la Peste dans l’album cité plus haut !