La Draft NBA 1996 est considérée comme une des meilleures de l’histoire. Quand on regarde les noms des joueurs qui la compose on comprend mieux pourquoi : Allen Iverson, Kobe Bryant, Ray Allen et beaucoup d’autres noms qui ont marqué la NBA. Retour sur cette draft légendaire.
Tableau du 1er tour de la draft 1996 :
Allen Iverson : la tête d’affiche
Le meneur évoluant à Georgetown est un superstar annoncée. Ultra spectaculaire, il a tourné à 25 points et 5 passes avec les Hoyas, et c’est donc logiquement que les Sixers de Philadelphie jettent leur dévolu sur A.I en première place de la draft 1996. The Answer ne déçoit aucunement puisqu’il va finir Rookie of the year et marquer ensuite l’histoire de la NBA par son style hors-norme, son abnégation et son parcours avec Philly en 2001 (finale NBA et MVP). Il a su à lui seul insuffler un vent de fraîcheur au championnat.
Bryant, Allen et Nash : les stars sur la durée
Ray Allen, même si moins flashy, était lui aussi un grand joueur en NCAA puisque c’est lui qui a décroché le titre de meilleur joueur en 1995. L’arrière est sélectionné en 5ème position par Minnesota, qui l’échange dans la foulée contre Stephon Marbury à Milwaukee. Les Bucks ont eu du flair puisque “Jesus” fera les beaux jours de la franchise 7 saisons durant, avant de partir écrire son histoire en formant le fameux Big Three des Celtics. Retraité depuis peu, Allen est tout simplement considérer comme l’un des meilleurs shooteurs de l’histoire.
L’histoire de Kobe Bryant, beaucoup la connaissent sur le bout des doigts. Le Black Mamba sort directement du lycée et intègre la grande ligue à seulement 17 ans. Le scepticisme à son égard du fait de son jeune âge le fait tomber à la 13ème position de cette draft. Là encore un échange est mis en place : Les Hornets le sélectionne mais Kobe s’envole directement pour le seul club pour lequel il veut jouer, les Los Angeles Lakers. En retour, Charlotte reçoit Vlade Divac, un très bon joueur mais évidemment l’opération est terrible tant Kobe aura marquer l’histoire. Malgré une première saison très faible (7,6 de moyenne), le Black Mamba s’affirme par la suite pour décrocher 5 titres avec les Lakers et un trophée de MVP en 2008. Légende.
Tout le monde se rappelle de Steve Nash : un passeur hors norme tout en classe qui a reçu 2 titres de MVP en 2005 et 2006, soit plus que beaucoup de superstars (Kobe…). Pourtant, il lui faudra du temps pour exploser. Choisi seulement à la 15ème position par Phoenix, il cire le banc les 3 premières saisons, barré par des meneurs établis (Jason Kidd et Kevin Johnson). Ce n’est qu’au Mavericks de Dallas, puis à son retour aux Suns que le canadien va exprimer pleinement son potentiel et devenir une tête d’affiche de la NBA. Comme quoi, il ne faut jamais juger les joueurs sur leurs premières saisons.
Les All Star : O’neal, Wallace, Stojakovic
La où la draft 1996 est vraiment exceptionnelle c’est qu’en plus d’avoir quatre joueurs de calibre superstar, elle regorge aussi de All Star, même si moins côtés. Jermaine O’neal (17e place) qui a fait les beaux jours de Indiana et qui lui aussi sort directement du lycée. Peja Stojakovic (14e), shooteur exceptionnel et membre de la grande équipe des Kings dans les années 2000. Stephon Marbury (4e), énorme scoreur qui a fait 7 saisons à plus de 20 points. Ben Wallace, non drafté mais qui arrive dans la ligue en 1996, et fait partie de l’équipe de Detroit championne en 2004.
Sans oublier Žydrūnas Ilgauskas, Antoine Walker et Shareef Abdur-Rahim, eux aussi All Star ! On peut parler également de Marcus Camby, choisi en numéro 2, qui s’est établi pendant une quinzaine d’années comme un des meilleurs défenseurs de la ligue (mais jamais All Star). Ainsi que de Derek Fisher, qui a contribué aux 5 titres des Lakers version Kobe. Vous l’aurez compris, cette draft est d’une densité incroyable. Pour la résumer en chiffre : 3 MVP, 11 All Star. Seulement Allen Iverson a intégrer le Hall of Fame pour le moment, mais Kobe Bryant le suivra évidemment, accompagné vraisemblablement de Nash et Allen. Une draft historique donc, considérée par beaucoup comme la meilleure, même si celles de 1984 et 2003 peuvent tenir la comparaison.