Drake a le sourire parce qu’il a pris le dessus sur Angelou Skywalker
Le hit « Way 2 Sexy » de Drake est au cœur d’une bataille judiciaire. Sorti en 2021, le morceau aurait des similitudes avec « Reach For Skies » d’Angelou Skywalker. Ce dernier est le plaignant qui réclame des droits d’auteurs. Malheureusement, il n’aura pas gain de cause. Skywalker a été lui-même à la base de l’échec. En effet, le tribunal a déclaré qu’il a fait preuve d’inconduite.
Les raisons de l’échec
Selon AllHipHop, les juges ont accordé une première victoire à Drake parce que Skywalker a envoyé de nombreux documents inappropriés aux procureurs et à la juge de district américaine Colleen Kollar-Kotelly. Comme exemple, il a été relevé dans un courrier envoyé par le plaignant, des propos déplacés. Il a demandé que les juges « disent à Aubrey que s’il ne se présente pas, je deviendrai le père d’Adonis un jour pendant qu’il renifle d’autres morsures puantes aux fesses en pensant à la prochaine façon de mettre leur pompe p#### sur [feu] ».
De plus, Skywalker a envoyé une photo déplacée à la juge.
En dehors de ses raisons, le tribunal a estimé que sa plainte pour droit d’auteur n’était pas recevable. « Le tribunal estime que bien que le demandeur allègue la propriété d’un droit d’auteur valide, il n’allègue pas de faits pour montrer l’accès des défendeurs à la chanson du demandeur ni une similitude substantielle », lit-on dans la décision de la juge. « Le tribunal accueille la requête des défendeurs visant à rejeter la plainte du demandeur dans son intégralité. »
La décision de la justice a aussi pris en compte les mots utilisés par Drake et Skywalker. « Les mots courts courants que le demandeur souligne dans ses chansons et celles des défendeurs ne sont pas des éléments protégeables de son travail », poursuit la décision. « Ils sont similaires – et dans certains cas, plus omniprésents que – à d’autres mots et expressions que les tribunaux ont jugés non protégeables. Ici, des mots courants comme « sexy », « oui », « kickin », « ok », « action », « scènes », « où », « été », « aujourd’hui », « faire » et « centaines », entre autres, que le demandeur a soulignés, ne sont pas protégeables, pas plus qu’une expression comme « wa-pow ».