Gunna et son équipe sont décidés à obtenir sa libération sous caution. Face au troisième refus de la cour, basée sur des allégations sans preuve, la partie défenderesse est revenue à la charge.
L’État a fait des propositions à l’audience qui se sont révélées fausses et/ou trompeuses
Gunna et son équipe sont passés à la quatrième requête de sa libération conditionnelle. « À trois reprises, le défendeur Kitchens a demandé à la Cour une caution raisonnable. À chaque fois, l’État a fait des propositions à l’audience qui se sont révélées fausses et/ou trompeuses » a déclaré Steven Sadow.
En effet, les procureurs se sont opposés à la remise en liberté sous caution de Gunna les trois dernières fois. Ils ont évoqué comme motif que le rappeur risque d’intimider des témoins de l’affaire à sa sortie de prison. Pourtant, selon Steven, l’accusation n’a jamais réussi à établir un lien de violence au nom ou en rapport avec Kitchens.
Le 13 octobre, le juge Ural Glanville s’est rangé du côté des procureurs qui ont affirmé qu’il y avait des inquiétudes concernant l’intimidation des témoins par Gunna. L’équipe juridique de Sergio Kitchens a refait une demande d’audience au calendrier du 10 ou 17 novembre pour examiner cette quatrième motion de libération sous caution.
Par ailleurs, une exigence a été faite à l’État de répondre à cette proposition au moins sept jours avant l’entretien. Les tribunaux n’ont pas encore donné suite à la quatrième demande de Gunna. Pour l’instant, son procès doit commencer en janvier 2023.