OKLM était un groupe de médias appartenant à Booba.
Dans la seconde partie de l’interview accordée par I.K à Kunta Kinté, le frère de Rohff a abordé des questions houleuses. Il a pour la première fois répondu à la question concernant sa relation avec OKLM.
Pour rappel, OKLM est un ensemble de médias appartenant à Booba. Ce groupe a cessé d’émettre en 2020, mais I.K avait bénéficié d’une large promotion de ses œuvres sur les plateformes du groupe. Tout portait à croire que le rappeur I.K s’était rendu chez l’ennemi de son grand frère.
La réponse d’I.K
« Pourquoi tu es parti chez OKLM sachant que tu connais les relations épicées entre ton frère (Rohff) et Booba ? », a demandé Kunta Kinté pour lancer cette deuxième partie de la discussion.
I.K retient son souffle et se lance. « Je vais t’expliquer une chose. OKLM, j’étais chez Sony Music. C’était en 2015 », a-t-il dit. « Moi, à la base, je ne vis pas sur le passé, mais bon, je vois que certains vivent sur le passé. Donc on va essayer de leur remémorer les choses. »
Par la suite, I.K rassure qu’il n’a pas planté le couteau dans le dos de son frère. « J’ai fait ce que je devais faire. Ce que j’ai fait, ce n’est pas un acte de baltringue. J’ai pas trahi mon frère ».
Il entre dans le vif du sujet et explique l’enchaînement des événements. « OKLM c’est un site internet. Ce site-là, il partageait tout ce que je faisais pendant un an. Pendant ce temps, mon frère et moi on ne se parlait pas, mais c’est pas pour ça que je l’ai fait. »
Il explique que Julien Chartier, son attaché de presse, a invité tous les médias web pour la conférence de presse du jour de sortie de l’album. « Donc, ils débarquent. Je suis dans une salle d’en bas de chez Sony. Tout le monde attend et tout le monde passe. Ils me posent leurs questions pendant une journée », a dit Ikbal pour décrire l’ambiance générale ce jour-là.
Vient ensuite le moment avec OKLM. « Vers la fin de l’après-midi, tu as une jolie demoiselle qui vient, une jeune que je ne connais pas. Tu as un gentil garçon qui vient avec une caméra. Ils m’annoncent ensuite qu’ils viennent pour OKLM. » La réponse surprend I.K qui se laisse convaincre par son attaché de presse. « Gros, eux ils ont toujours partagé tes clips depuis 1 an. Tout ce qu’on sort, tout ce que je leur renvoie, il partage. », a dit Julien à I.K.
Cette réponse a convaincu le rappeur qui a aussi ajouté qu’il ne considère pas Booba à cet instant, mais plutôt l’organe de presse qui se donne à cœur joie de faire sa promotion. « Moi j’avais pas Booba devant moi. J’avais pas les potos de Booba devant moi. C’est un site pour moi et je m’en bats les cou-lles. C’est un site frérot. »
I.K, pour en rajouter à la polémique, révèle qu’il collabore aujourd’hui avec quelqu’un qui a travaillé chez OKLM. Il précise d’ailleurs qu’il le connaissait avant le passage de cette connaissance dans le groupe de média de Booba. « Aujourd’hui, je travaille avec quelqu’un qui a travaillé chez OKLM. Pour t’expliquer, c’est un ami à moi que je connais depuis 2000. »
Malgré les facilités que l’auteur de « Rêve de rue 2.0 » avait, il s’est fixé des limites avec le défunt groupe de média appartenant à B2OBA. Il n’a pas voulu faire le générique d’OKLM et bien d’autres choses. « Je viens pas dans tes loges. Je ne viens pas dans vos bureaux. Je ne suis pas allé dans leurs bureaux. C’est eux qui sont venus à moi ».
Pour finir, il se souvient encore des critiques à l’époque. « Et derrière ça a fait des grands trucs comme si j’étais parti dans le bureau à Bobba. Comme si j’avais serré la maison à Booba. Comme si j’avais fait la biz à Booba. Comme si j’avais mangé avec Booba. »