Le morceau « No Pasaràn » est le résultat de l’union de 20 rappeurs anti-RN avec DJ Kore.
Le 1er juillet, 20 rappeurs se sont réunis sur un morceau de moins de 10 minutes. Le clip officiel est disponible et montre clairement l’hostilité des participants contre l’extrême droite. Dans le morceau, dont les revenus seront reversés à la fondation Abbé Pierre, les artistes ont invité leurs fans à voter contre le RN et ses alliés politiques. Le parti politique de Marine Le Pen est taxé de racisme et de bien d’autres mots. Les rappeurs ont parfois fait usage de mots grossiers et cela provoque des vives réactions dans le camp de Le Pen.
La justice française attendu sur le dossier No Pasaràn
Après le premier tour qui donne le RN en tête, la campagne électorale se poursuit et ce sont les plateaux des médias qui sont priorisés. Marine Le Pen a été l’invitée du 20h le 3 juillet sur TF1.
Gilles Bouleau a posé de nombreuses questions à son invité. Il a abordé la question du morceau No Pasaràn pour connaître la réaction que compte prendre le principal parti visé.
En posant sa question, le journaliste a identifié 12 rappeurs fautifs sans les mentionner. « Vous avez dénoncé un type de rap. lls sont 12 rappeurs qui ont publié un rap qui vous est hostile avec des mots parfois violents. Est-ce que vous allez les poursuivre en justice ? ».
Marine Le Pen répond par l’affirmative et montre sa connaissance du morceau. « Oui et j’espère quand même que le parquet va le faire sans nous attendre », dit-elle avant de donner les raisons. « Parce que quand on appelle au meurtre à l’égard de Jordan Bardella. Quand on tient des propos qui sont en même temps antisémites, incitatifs à la violence à l’égard de femmes politiques, qui fait la promotion de la drogue, des armes, enfin de tout ce que les Français ne veulent plus. De tout ce qui va à l’encontre de la loi, il faut, à un moment donné, siffler la fin de la récréation. Et expliquer à ces gens qu’on ne peut pas tout se permettre et que le moindre des respects, c’est de se soumettre, y compris quand on est artiste, à la loi. »
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Voici le morceau mis en cause :