Depuis plusieurs jours, les rappeurs Moha La Squale et Roméo Elvis sont accusés séparément d’agressions sexuelles. Voilà ce que l’on sait à ce stade.
Après #balancetonporc, un autre hashtag a vu le jour ces derniers temps, le hashtag #balancetonrappeur. Il a été utilisé notamment pour épingler les rappeurs Moha La Squale et Roméo Elvis, sous le feu d’accusations très graves. En effet, Moha La Squale est accusé de viol, de violences physiques et verbales et de séquestration par plusieurs femmes qu’il a fréquenté.
Roméo Elvis, lui, est accusé d’agression sexuelle par une femme. Cette dernière l’a d’abord accusé sur les réseaux sociaux, avant de partager ce mardi des captures d’écran de leur conversation privée, sur lesquels le rappeur présente ses excuses “pour tout ce qui s’est passé.” Face à l’affolement médiatique qu’a créé cette affaire et alors que sa soeur Angèle, qui n’a rappelons le, rien à faire dans l’histoire, se retrouvait sous le feu des critiques, l’interprète de “Chaud” a fini par s’exprimer publiquement dans un post Instagram.
Pour l’heure trois femmes ont porté plainte contre Moha La Squale
Du côté de Moha La Squale, le parquet de Paris a annoncé ce Mardi l’ouverture d’une enquête pour “violences”, “agression sexuelle” et “séquestration” après qu’il ait été accusé par plusieurs femmes et alors que les témoignages à l’encontre du rappeur se multiplient sur les réseaux sociaux. Pour l’heure, trois femmes ont officiellement porté plainte contre lui, notamment son ex-petite amie avec qui il serait resté 2 ans.
Ce serait, la story d’une femme sur Instagram qui dénonçait les :” rappeurs violeurs qui font des sons de love et qui séquestrent des meufs” en visant directement La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, ainsi que la vague de témoignages qui a suivi, qui leur aurait donné la volonté de témoigner.
Son ex-petite amie parle dans son témoignage de violences physiques et verbales régulières, d’insultes, de crachats, d’agression sexuelle. Les faits d’agressions les plus anciens remonteraient à 2018. L’interprète de “Paris” est dépeint dans le récit de la plaignante comme dangereux, toxicomane et psychologiquement instable.
Moha La Squale ne s’est pas encore exprimé publiquement sur le sujet.